Hockey et politique aux U.S.A.

« Après des victoires aux Nations Unies et aux élections cette semaine, le président américain George W. Bush a accueilli à la Maison Blanche un autre groupe de gagnants et leur trophée, les Red Wings de Detroit et la coupe Stanley. Et son équipe s’était fixé un autre but: convertir Brendan Shanahan, un démocrate convaincu. »
Ce paragraphe est le « lead » de l’article du « journal Le Soleil » au sujet de la visite des champions de la coupe Stanley à la Maison Blanche. Pourquoi cette rencontre ? Au moment où les États-Unis cherchent à entreprendre des manoeuvres militaires en Irak, au moment où l’économie américaine connaît une période pas trop « jojo » et surtout, au moment où le sport professionnel n’a jamais été aussi « insignifiant » auprès de la populasse (que dire du gouret canadien aux U.S.A.), « the president » fait le fanfaron avec les « glorieux du circuit Betman » !
Je suis un ex-petit garçon qui carburait à la « soirée du hockey » du samedi ! Maintenant, il m’arrive de prêter l’oreille, par effet de programmation neuro-linguistique, aux élucubrations des millionnaires du hockey. Que s’est-il passé pour que les éloges au bon vieux Scotty ne m’émeuvent pas même quand ils sortent de la bouche du président Bush ?
Une partie de la réponse vient de la façon dont a évolué le sport. Je regarde juste cette semaine, dans l’actualité, un père de famille poursuit une Association de Hockey mineur pour $ 300 000 parce que le fils de papa n’a pas reçu le trophée qu’il méritait (si je me fie au contenu de l’article de la Presse Canadienne). Ce comportement n’est probablement que « la pointe de l’asperge » comme dirait Jean Perron, mais il est très représentatif de la mentalité d’aujourd’hui !
« Some people are born on third base and go through life thinking they hit a triple« …