Les technologies de l’éducation

C’est une expression utilisée dans ce texte rencontré au hasard d’une promenade sur le WEB. Des méthodes actives pour une utilisation effective des technologies. Le point de départ, ce communiqué du ministre de l’Éducation, m’a mené dans un itinéraire improvisé. Le document de Marcel Lebrun semble être un nouveau chapitre pour une deuxième édition de ce livre, « Des technologies pour enseigner et apprendre« . Une citation m’a vraiment attiré :
« Le multimédia a démontré son efficacité pédagogique dans le cadre de nombreuses expériences pilotes. Son intégration dans les pratiques ne pourra cependant se réaliser sans que les approches pédagogiques innovantes trouvent une meilleure écoute institutionnelle et sociale. C’est ainsi qu’il trouvera sa place dans le cadre général de la mutation des systèmes éducatifs. »
L’auteur pose, immédiatement après, une question dont il dit qu’elle est souvent posée et peut-être mal posée. «Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (les NTIC) vont-elles engendrer une pédagogie nouvelle ?» Les réponses se trouvent dans ses explications sur les pédagogies actives qui valent la peine de parcourir le coeur de ce texte :
 L’apprentissage par résolution de problèmes (ARP) et son éclairage particulier sur les tâches et les situations d’enseignement;
 L’apprentissage coopératif (AC) et son éclairage particulier sur les formes collaboratives de l’apprentissage et de l’enseignement;
 La pédagogie du projet ou par le projet (PP) et son éclairage particulier sur le développement complet de la personne de l’étudiant.
Alimenté de tableaux et de graphiques, je crois que la lecture de ce seul chapitre convaincra le pédagogue de l’inutilité des technologies hors de ce contexte ! Je termine par cette autre extrait :
« Si nous examinons les usages actuels de ces nouvelles technologies, il faut bien reconnaître que, dans la plupart des cas, elles ne font que singer les formes les plus traditionnelles, les plus magistrales de l’enseignement : des cédéroms qui livrent un savoir tout fait, qui intéressent en grande majorité ceux qui savent déjà, bref peu propices à la construction et à la disputatio des savoirs ; des sites internet qui tronçonnent la matière, qui affichent des syllabi à peine modernisés par l’électronique. Bien sûr des avantages émergent : disponibilité de reproductions ou d’images de qualité, possibilité d’hyperliens et de « saute-bouton » du texte au lexique, possibilité de pouvoir enfin poser une question au professeur par le courrier électronique et d’échanger sur la matière au travers des listes de discussionŠ on peut enfin poser des questions et discuter du cours ! Si ces quelques apports relèvent du miracle, reconnaissons dès lors que notre pédagogie était tombée bien bas. »
À lire et à relire !

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