À l’heure de la collaboration

Je reviens de la belle région de l’Outaouais satisfait. Depuis mercredi soir, j’ai côtoyé plus d’une centaine de directeurs/directrices d’écoles privées de notre fédération qui étaient réunis pour l’assemblée annuelle. Les sujets de discussion étaient variés. Nous avons abattu beaucoup de boulot… Deux moments forts retiennent mon attention au sortir de la rencontre.
Jeudi matin, notre président a brillamment animé une session de travail dans laquelle nous avons adopté quelques changements à nos règlements généraux. Ce qui s’annonçait comme un moment banal à passer s’est transformé en de passionnants instants . Des administrateurs habitués dans leur école à gérer ce genre de situation ont vécu de bons échanges animés d’un sentiment nouveau; des gens « ont pris la chance » d’exprimer des points de vue divergents sans que nos solidarités s’en trouvent altérées. Il faut dire que plusieurs d’entre nous avons l’expérience des échanges teintées d’adversité dans nos milieux. Pour une raison que j’ignore, quand on se retrouve ensemble, il arrive que nous hésitions à nous engager sur la voie du débat. Pourtant, cette fois-ci, je nous ai trouvé très bons ! Sûrement qu’on s’y reprendra…
Pour ce qui est du deuxième temps fort, il s’agit d’un tout autre contexte : retour sur le sujet de l’intégration des nouvelles technologies et de la large bande passante. Dans un billet du printemps dernier (que je n’ai pas le goût d’hyperlier), je me souviens d’avoir exprimé des doutes sur la conduite de la discussion autour des enjeux entourant cette question. À peine six mois plus tard, j’ai vraiment la conviction que « le compteur a été remis à zéro »; on repart sur de nouvelles bases. C’est tout à l’honneur de nos dirigeants. Beaucoup reste à faire, mais l’ensemble des directions d’école est maintenant mieux informé et plus conscient des pas à faire pour offrir aux élèves un environnement éducatif de haut niveau.
Je retiens des derniers moments passés ensemble, les propos de Clément (invité à titre d’expert). Utilisant habilement la fable de la Fontaine « L’Âne chargé d’éponges, et l’Âne chargé de sel« , il nous a démontré comment nos repères doivent changer pour traverser « la rivière de la réforme ».
Je reviens satisfait. Sur la route me ramenant de Aylmer, j’appréciais le fait d’oeuvrer dans un réseau tel que le nôtre. Je connais de mieux en mieux les collègues; nous avons un réel plaisir à nous revoir. Les objets de travail ne sont pas toujours « jojo », mais on en dispose sous un climat de franche camaraderie. S’il faut en plus que nous devenions capables d’échanger des divergences en dépassant nos intérêts personnels, je crois que nous sommes promis à un futur empreint d’innovation et de succès. Au delà des palmarès de ce monde, la collaboration est à l’honneur… pour notre plus grand bien !

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