Je me souviendrai de Michel Dumais (entre autres) comme de la personne ayant été à l’origine de ma première chronique radio. Ça se passait vendredi matin à l’occasion du radiothon 2006 de CIBL, la sympathique radio communautaire de Montréal. Sur son blogue, Michel raconte le contexte de la naissance de son projet d’émission qui débutera véritablement en janvier. Je ne connais pas encore le rythme avec lequel je serai présent à l’émission qui porte le titre provisoire «Le Web dans tous ses états». Pour l’occasion, je crée à l’instant une nouvelle catégorie, «Apprendre par le Web» qui me permettra de recenser les contributions que j’apporterai au projet de Michel. J’y publierai quelques liens utiles, en lien avec mes propos lors de l’émission et peut-être, le lien menant au fichier audio de ce segment de l’émission.
Lors du premier pilote que nous avons enregistré vendredi, je me suis senti très bien accueilli. Je connaissais déjà le cadre et l’ambiance d’une radio communautaire ayant déjà fréquenté CFLX grâce à ma conjointe qui elle, m’a fait vivre mes premières expériences radiophoniques lorsque nous avons couvert le Festival de jazz de Montréal au début des années 80. De bien beaux souvenirs…
Michel avait réuni pour l’occasion plus d’une dizaine de personnes qui devaient intervenir tour à tour. Une émission dans le style «café bien tassé»; énergisante et concentré. Michel nous a remis une feuille de route très précise qui ne laissait aucun doute sur le fait qu’il avait mis beaucoup de choses au programme : musique libre de droits, les modes d’utilisation de l’Internet par des représentants de diverses générations (les natifs, les immigrants et les hybrides), les apprentissages par le Web, des nouvelles d’un colloque sur les logiciels de graphisme en libre (une suite au «Libre Graphics Meeting de Lyon) et le rôle d’Internet dans les élections américaines de mi-mandat qui viennent de se tenir.
Tout s’est bien passé. Le contact avec les cinq étudiants de l’UQAM que Michel avait invités a été particulièrement apprécié puisque leurs réparties étaient originales. D’ailleurs, l’un d’eux blogue sur le sujet de son bac. (la télévision); il semble d’ailleurs qu’il soit à l’origine de la diffusion sur You Tube des «déboires de la famille Dion chez Éric Salvail». Pour le reste, je ne sais trop quoi dire… Je sais que nous pourrons écouter le résultat bientôt sur Internet. J’apprécierai de pouvoir obtenir les premières critiques de façon à pouvoir offrir la meilleure chronique possible à l’avenir. Si des internautes de passage avaient le goût de me pointer des suggestions pour les prochaines interventions, je reste ouvert… Ce n’est pas le matériel qui manque. Sous l’hyperlien plus bas, je publie mes notes qui nous ont servi de cadre en préparation à la chronique.
Un gros merci à Michel qui a passé une journée très «média» puisqu’il a fini ça chez Dominique Poirier à RDI!
Titre de cette première chronique :
«L’intégration du Web dans les façons d’apprendre à l’école : le verre est-il à moitié plein ou à moitié vide?»
Je voudrais que les gens aient en tête un chose à la fin de ma chronique :
À l’émission «Le Web dans tous ses états» on saura pointer ce qui se fait de pertinent en éducation par le Web et on se posera de bonnes questions sur le pourquoi ça ne se fait pas dans une plus grande mesure…
Quelques questions à poser :
– Dans les deux réseaux d’éducation au primaire et au secondaire (privé et public), est-ce qu’on a pris conscience des capacités du Web d’être un titi de bon filon pour faire apprendre?
Quelques éléments de réponses… oui et non. Je vais sûrement vouloir savoir si Michel est «Jean qui pleure» ou «Jean qui sourit». Je vais essayer de donner les deux côtés de la médaille.
Du côté «Jean qui pleure» : le manque de vision (du MELS, des d.g. et des profs) qui nous a fait investir exclusivement dans de la quincaillerie au temps du plan Marois et pas beaucoup dans l’humain ce qui fait que quelques champions font des choses extraordinaires et que la plupart se butent à des difficultés de faire fonctionner la technologie puisque le temps a fait son oeuvre. Les jeunes sont mieux équipés à la maison qu’à l’école pour faire ce qu’ils ont le goût de faire sur le Web. Aussi, le «tout-le-monde-il-faut-qu’il-apprenne-la-même-chose-en-même-temps». Enfin, le fait qu’on ne s’ajuste pas au fait que les jeunes de la génération présente sont actifs et non passifs. Avec le Web ils échangent, jouent en ligne, clavardent, bloguent, etc. Contrairement aux générations qui précèdent, ils veulent avoir leur mot à dire et ils sont habitués de le faire sur le Web. Ils ne sont pas tivi (passifs), ils sont interactifs…
Du côté «Jean qui sourit» : le rôle de pionnier de certaines écoles, animateurs de Récit, profs, etc. qui ont réussi à certains endroits à faire tomber les murs de l’école. Anectode par exemple du genre de débat qu’on avait en 2004 : Interdire Google dans les écoles?. J’en avais aussi parlé sur mon blogue (mais quelques liens ne fonctionnent plus… En fait l’idée c’est de dire que « c’est plus dangereux de ne pas éduquer devant la présence de dangers potentiels que d’interdire et de risquer que les jeunes soient confrontés aux mêmes dangers (hors de l’école) sans les moyens d’y faire face. » Et il y en a de plus en plus dans les écoles qui ont compris ça par l’utilisation du clavardage, des blogues, de wikipédia, des moteurs de recherche et … des jeux vidéos, car oui, dans son édition d’octobre 2006, le Magazine français «Le Monde 2» pose la question : «Jeux vidéos : et s’ils étaient bons pour les enfants?» (j’ai le dossier en main, je n’ai rien vu sur le Web!)
Je terminerai en abordant les grandes lignes qui ressortent de cet article et je dirai qu’à la fin novembre paraîtra un gros dossier sur ce sujet dans les Cahiers pédagogiques.
Je dirai sûrement que je pars du principe que les jeux c’est pas bons que j’ai jamais voulu que mes enfants aient de consoles à la maison, etc., comme tout bon directeur d’école que je suis dans l’âme et que je chercherai dans les prochaines chroniques à prouver à mes enfants que j’ai eu raison même si plus je lis sur le sujet, plus je constate que je suis moche et que j’ai tort… Je vais essayer d’avoir raison quand même 🙂
Ça se peut que ça ait passé à CHRC à Québec? J’ai un ami qui m’a dit ce soir que sa blonde t’y avait entendu cette semaine et que «c’était les mêmes mots que quand JSB nous parle de sa job et ça a eu le même effet: j’ai rien compris!». Faut dire qu’elle est pas très «techno» 😉
Taquin va 😉
Mercredi midi, la Jeune Chambre avait «booké» une entrevue avec Stéphane Gasse sur les ondes d’Info 800 à propos de Zap-Québec. On a parlé de sans-fil, d’Internet, de routeur et de ces divers machins-trucs, en effet. Le développement durable et la techno dans le même panier maintenant… celui des choses qui ne font pas beaucoup de sens!
Faudra se parler de tout ça autour d’une bière pour développer une stratégie de communication particulière avec les blondes de nos amis JSB…
Ah oui j’oubliais; CIBL sur Info 800!?! Tu pensais sérieusement que ça se pouvait?
Ce fût effecitvement bien agréable d’aller à la radio! C’était pour moi aussi une première expérience, mais bon… avec Michel Dumais à l’animation, c’était pas trop inquiétant!