Plusieurs initiatives à base d’entrepreneuriat donnent de bons résultats

Jacques Ménard l’a mentionné ce midi, voulant «que nos jeunes persévèrent dans leurs études»:

«Je n’ai pas de recette universelle. Mais, une chose est certaine. La motivation à l’école est une des clés du succès. Sinon, LA clé par excellence. Rien ne se fait sans un minimum d’intérêt. Autant que possible, au moins un peu de passion. L’éducation, c’est pareil. Nos jeunes ne vivent pas sur la planète Mars!»

Dans la foulée, une somme considérable d’initiatives à base d’entrepreneuriat ont été offertes aux 350 participants du Forum d’automne de la fondation de l’entrepreneurship.

  • Les «effets secondaires» de l’entrepreneuriat à l’école primaire Sainte-Marguerite de Magog abrite des microentreprises!
  • Un outil en ligne, le «GPS» (Guide pour s’orienter) inspiré de la théorie d’Albert Bandura permet de se situer à la fois dans une démarche d’orientation et d’entrepreneuriat.
  • À l’école secondaire de Vanier, c’est par le volet entrepreneurial qu’on répond à des besoins particuliers
  • Les micro-entreprises de l’école-des-Coeurs-Vaillants sont reconnues depuis longtemps.
  • L’immersion entrepreneuriale vise l’insertion socioprofessionnelle; c’est une sorte d’école-entreprise à l’éducation des adultes.
  • Le Centre d’apprentissage et de formation en entrepreneuriat (C.A.F.E.) permet à des jeunes de 14 à 19 ans de raccrocher en suivant un programme académique le matin et en P.M. voient au développement de leur mini-entreprise.

J’ai assisté à un atelier animé par Claire Lapointe faisant état d’une recherche du CRIRES portant sur les retombées des projets entrepreneuriaux à l’école. Il est intéressant de voir dans les écoles où ça marche, ce que des enfants en disent:

«1- On a appris à prendre des risques, avant je me sentais pas mal insécure. 2- Ne pas lâcher les choses dans lesquelles je m’engage: c’est ce que j’ai appris cette année: parce qu’avant, j’ai toujours préféré abandonner ce que… je ne me sentais pas capable, c’est une promesse que je me suis fait à moi-même. 3- Persévérance, patience: « surtout la patience avec mes coéquipiers. Travailler en équipe: avant je n’étais pas capable de travailler en équipe, parce que moi je suis plutôt solitaire ». 4- Ce projet nous a permis de devenir plus responsables, avoir plus le sens des responsabilités. Devoir garder son sang-froid en tout temps parce que parfois il y a en qui font des remarques pas très plaisantes, mais il faut passer au travers.»

Ces dernières remarques sont contenues dans les diapositives (484 Ko) présentées par Mme Lapointe. J’ai aussi eu l’occasion d’en connaître un peu plus sur la stratégie du Saguenay-Lac-Saint-Jean qui mise en partie sur la Table régionale en entrepreneuriat pour intensifier une synergie déjà forte entre le milieu scolaire et le milieu socioéconomique. Enfin, j’ai pu discuter avec des profs du C.A.F.E. de la C.S. de l’Énergie. J’ai été fasciné par le fort sentiment d’appartenance à leur projet basé sur les travaux de Reuven Feuerstein qui culmine par le «Programme d’Enrichissement Instrumental».

Mise à jour du 24 octobre 09: D’autres documents en lien avec le contenu de cette journée sont accessibles sur le site de la Fondation

Mise à jour du 31 octobre 09: Le Soleil annonce ce matin que «l’École d’entrepreneurship de Beauce a cumulé des dons pour plus de 1 M $»; voilà une très bonne nouvelle!

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