Une soirée pour retrouver ses marques

Une première soirée au Festival d’été de Québec, c’est une occasion de retrouver ses marques. Dix autres soirées suivront après ce premier rendez-vous et rien ne sert de s’affoler. On se surprend à aimer circuler au travers des foules, alors qu’au jour #6, on sera déjà un peu tanné. On retrouve des scènes qui nous sont familières et des atmosphères qui nous manquaient. Bref, il s’agit d’une soirée de retrouvailles…

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Tout comme l’an dernier, le grand « Paris-Québec sous les étoiles » sur les Plaines a des allures de studio de télé, alors qu’une captation du spectacle teinte ce premier rassemblement. Cette fois, je ne suis pas demeuré jusqu’à la fin du spectacle, mais j’ai bien apprécié l’animation de Grégory Charles, le dynamisme de Robert Charlesbois et le charme de Grand Corps Malade. Son interprétation de Montréal m’a semblé être un des moments forts de la soirée, malgré la transformation du refrain par Yann Perreau qui, franchement, n’apportait rien au slam du géant Français. En ouverture du spectacle, Robert Charlebois a livré un hommage vraiment senti à son ami Claude Léveillée; à la fin, le filet de voix marquait l’émotion. Malgré la présence de plusieurs dizaines de milliers de spectateurs, j’ai eu l’impression que les gens se retenaient un peu. Normal, c’est une soirée de réchauffement… La foule était quand même très dense.

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En début et en fin de soirée, je me suis arrêté à la scène Loto-Québec, où le choix musical tend vers la «musique du monde». Un tweet d’un journaliste du Journal de Québec résume parfaitement mon impression du spectacle du Syrien qui ouvrait la soirée : « On ne peut pas qualifier Omar Souleyman de bête de scène ». Par contre, la prestation musicale de Asa (prononcer « Asha ») m’a fait danser et… je n’étais pas seul à apprécier. Dans les moments un peu plus calmes, le bruit de fond des gens qui discutent comme si on était dans un bar me semblait trop présent, mais le dynamisme de la musicienne du Niger prenait le dessus la plupart du temps. L’écoute de cette vidéo pourra témoigner du rythme de ce concert, le meilleur de ma première soirée au Festival.

Ma journée débute à 11 h demain par une conférence de presse de Francis Cabrel qui portera sur le sujet de son album L’Enfant-Porte, projet qui est aussi un conte de Yannick Jaulin. Avant ma soirée au Parc de la Francophonie, j’aurai aussi l’occasion de rencontrer Stefie Shock qui s’y produira, vers 20 h 30.

La rentrée s’est bien passée. Le Festival d’été de Québec 2011 est bel et bien commencé. Le meilleur est à venir!

N.B. Ce billet a aussi été publié sur le blogue du Festival d’été

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