Quatrième édition du rassemblement de Clair au Nouveau-Brunswick

La fin janvier se vit au rythme d’une rencontre en éducation depuis quatre ans (1, 2, 3 et 4), à Clair au Centre d’Apprentissage du Haut-Madawaska au Nouveau-Brunswick. Inspiré d’un événement du même type à Philadelphie, Roberto Gauvin et son équipe y accueillent quelques centaines de participants, férus de pédagogie et d’éducation. Sous le thème « Voir l’éducation autrement », Clair 2013 a encore une fois été à la hauteur de sa réputation : un accueil chaleureux, des élèves au centre des activités d’apprentissage et des échanges fructueux entre passionnés, autant avec ceux sur place qu’avec ceux qui se sont connectés à distance.

Laurence Juin (participante l’an dernier) décrit bien ce dont il est question…

Ma participation, très active à l’origine, est moins soutenue depuis l’an dernier. Je tiens tout de même à être présent pour reprendre contact avec l’essence même de la vocation d’éducateurs oeuvrant davantage que jamais en réseaux puisqu’il se dégage une énergie très particulière au contact de tous ces gens, préoccupés par les apprentissages et le développement du potentiel de chacun. Pour avoir accès à des notes assez précises à chaque étape des activités, il faut lire Rémi Joncas, un étudiant à la maîtrise de l’Université de Moncton. Aussi, Brigitte Léonard a pris le temps d’objectiver sa participation et ce reportage télé pourra témoigner de l’ambiance de l’événement de cette année…

Je retiens de ma fin de semaine, la puissance du « back-channel » constitué des traces et de la masse des commentaires/conversations qui défilent sur Twitter avant, pendant et après l’événement. Bien illustré par François Guité, il faut le vivre sur quelques jours pour en découvrir toute la profondeur :

« Le backchanneling de #Clair2013 est une leçon d’humilité via l’intelligence collective. »

En réaction aux interventions des conférenciers, par un témoignage sur ce qu’ils observent au CAHM ou tout simplement en rebondissant sur ce qu’ils lisent sur le fil Twitter, plusieurs centaines d’éducateurs participent à une grande conversation sur de multiples sujets qui brise l’isolement pédagogique dont plusieurs se plaignent dans leur milieu et ainsi, oriente des pratiques qui visent à faire apprendre à l’aide des technologies de l’information et des communications quand ça présente un avantage que de le faire ainsi.

Dans la dernière activité de l’événement, nous étions quelques-uns à noter la force des présentations des conférenciers au long des trois jours, dont ce message de Sébastien Stasse qui nous invite à réfléchir sur le fait que souvent, nous devons déconstruire pour pouvoir mieux enseigner…

Au coeur des préoccupations des participants en fin d’événement, il y avait ce besoin de nommer les caractéristiques qui fait de cette école qu’est le CAHM un milieu aussi stimulant et fécond. La présence d’une communauté éducative stable et bien réseautée, un leadership fort de la direction et des enseignants qui s’entendent sur l’essentiel sont au nombre des réponses entendues. Surtout, on a tendance à éviter de former les jeunes à partir d’un moule unique qui démotive et abrutit les élèves.

L’édition 2013 de notre rendez-vous techno-pédagogique annuel a mis la barre très haute pour le rassemblement à organiser l’an prochain. Comme le succès dépend beaucoup des gens qui s’y présentent, il ne s’agit peut-être que de continuer à regrouper des gens curieux, ouverts et intéressés à s’affirmer sur les réseaux, à même leurs propres outils numériques de production de contenus !

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