Pourquoi tout faire converger vers les ENT?

Je viens d’assister à la première table ronde en ouverture de Ludovia qui s’est déployée en deux temps. Je suis presque en état de choc. Bien sûr, je ne pouvais m’attendre à autre chose puisque le sujet était connu d’avance:

«La généralisation des Espaces Numériques de Travail dans le secondaire» et «Retours d’usage et retour sur investissements des TICE»

Je ne sais trop pourquoi, au fil de l’écoute de la quinzaine d’intervenants, je ne cesse de me poser cette question (que je viens d’ailleurs de poster sur Twitter): «Pourquoi tout converge-t-il vers la nécessité des ENT?» J’ai bien senti, il me semble, qu’il y a un malaise…

  • 2001: Jack Lang annonce la signature, en cours ou en projet, d’accords avec des sociétés et des établissements publics. L’ensemble de ces accords permettra de constituer un Espace Numérique d’Education ouvrant un accès gratuit à de nombreuses informations pour tous les élèves et pour tous les enseignants.
  • 2003: Discours de Luc Ferry; «10 mesures pour relancer l’utilisation des technologies de l’information et de la communication à l’école». On aura bien lu… «relancer»
  • 2005: Discours et conférences de presse de Gilles de Robien sur les TICE et le numérique: «Mon objectif est qu’à l’horizon 2007 ces espaces numériques de travail, chaque jour enrichis de nouvelles possibilités, soient généralisés à l’ensemble des écoles, collèges et lycées…»
  • 2006: Gilles de Robien annonce 300 000 utilisateurs réguliers; la France possède 30 millions de comptes potentiels visés…

Ce matin, j’ai nettement l’impression que les enseignants ne savent pas trop quoi faire de ces ENT et on n’a pas entendu parler de ce que les jeunes en pensent. Les représentants de l’État et des différentes institutions/entreprises demandent du temps. La solution ENT ne semble pas vouloir être remise en question, au contraire… le ministre actuel de l’Éducation national presse l’accélérateur. Sur un «Twitt», Florence Meichel m’écrit «l’obligation et l’uniformité est une approche culturelle franco-française»! Elle en d’ailleurs long à dire dans plusieurs autres, successifs:

  • «Convergence ou stratégie ? That is the question ?»
  • «Injonction paradoxale : liberté induite par TIC / obligation et uniformisation des processus»
  • «Signature que le changement de paradigme n’est pas à l’ordre du jour»
  • «Les outils ne changent pas la culture et les cadres d’action»

Je ressens la tension en même temps que la bonne volonté de tous ces acteurs qui veulent avancer, mais qui «jouent le jeu» sans trop remettre la stratégie en question. Je dois rapporter le contenu des discussions dans le «Ludovia Magazine» et je vais le faire… bien le faire! Mais il m’importait, à chaud, de traduire ce sentiment, partagé par certains qu’on assiste présentement à une prise en charge «informatique» des enjeux de l’apprentissage par le numérique:

«Dans le domaine de la formation on serait porter à croire qu’il faudrait confier la conception d’un avion à un informaticien…» (source: André Tricot, enseignant-chercheur- Laboratoire Travail et Cognition – IUFM Midi-Pyrénées)»

J’en suis presque rendu à penser que quelqu’un quelque part (d’important) devra remettre en question (en France et ailleurs) cette convergence stratégique de l’ENT…

Je retourne à l’action dans une autre table-ronde: «La formation des enseignants aux TICE».

N.B. Merci à François Bocquet pour l’immense contribution à la recherche historique…

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9 Commentaires
  1. Photo du profil de Carl-FredericDeCelles
    Carl-FredericDeCelles 14 années Il y a

    Pour la plupart des étudiants l’ENT se nomme simplement Internet. N’est-ce pas là la solution à tous les problèmes?

  2. Photo du profil de BrunoDevauchelle
    BrunoDevauchelle 14 années Il y a

    Bonne question que voilà. J’ai écris sur mon blog au cours de l’été un message sur ce thème : http://www.brunodevauchelle.com/blog/?p=197
    Il semble qu’effectivement il y ait ce mouvement. J’avais fortement critiqué ce projet en 2004 lors de sa première forte médiatisation mais mon propos n’était qu’anticipateur sur cette illusion que constituent les ENT. Désormais plutôt que d’aller voir dans les couloirs du ministère c’est sur le terrain des établissements que l’on trouve ce mouvement. En effet l’impulsion de ministère français repose sur le modèle jacobin traditionnel chez nous : on impose d’en haut, et l’ENT est adapté à cela. Or dans les établissements scolaires je vois de nombreuses initiatives d’enseignants qui, utilisant des bouts de ficelles pris sur Internet pour aller dans le sens d’un environnement de travail. cfd est en parti dans le vrai dans sa remarque, mais il faudrait aller voir de plus prés ce que chacun en fait.
    Ne t’étonne pas Mario. Regarde surtout d’où viennent ces propos (en particulier leur positionnement institutionnel) et tu pourras comprendre pourquoi ils ont cette teneur.
    Bruno Devauchelle

  3. Photo du profil de BrunoDevauchelle
    BrunoDevauchelle 14 années Il y a

    Pour mémoire, je poste ce texte qui date de Août 2004 et que j’avais écrit pour le Café pédagogique. Il m’est impossible de le retrouver sur Internet actuellement.
    ENS, ENT, Cartable électronique : nouvelles danseuses ou réel intérêt pédagogique ?
    La rentrée scolaire a été accompagnée d’une campagne d’information sur le bureau virtuel pour les élèves (mais au fait qu’est devenu le bureau virtuel des profs ?). L’intérêt pour les environnements numériques de travail – ENT – et les successeurs des environnement numérique des savoirs –ENS – devenus canal numérique des savoirs – CNS – ou kiosque numérique pour l’éducation – KNE – ainsi que la multiplication des propos sur les cartables électronique annoncent-ils une véritable évolution des pratiques ou sont simplement un effet d’annonce ? Ne serait-ce pas plutôt la nouvelle « danseuse » de décideurs et de passionnés des technologies en mal de visibilité de leur action et donc de reconnaissance ?
    La lecture de ces annonces révèle en tout cas un élément essentiel : la volonté de faire revenir l’industrie des TIC dans le monde de l’éducation. Après quinze années de tentatives de toutes sortes, les professionnels de cette industrie avaient fait le choix d’aller de plus en plus vers le grand public, seul secteur prometteur en terme de rentabilité. Après avoir essuyé de nombreuses déconvenues dans le monde éducatif, ces acteurs s’étaient orientés vers le grand public, davantage susceptible de leur fournir les marchés suffisants. Mais là encore, les choses sont loin d’être simples : il ne suffit pas de mettre en vente un produit ou un service auprès du grand public pour qu’il soit adopté. C’est pourquoi on ressent dans tous les propos, mais en filigrane, le fait que les professionnels du secteur TIC sont actuellement à la recherche d’une synergie prescripteur/acheteur/utilisateur. Or le bras de levier qu’ils tentent de mettre en mouvement s’appuie sur la synergie entre l’école et les familles : s’il y a continuité d’usage, il y aura continuité de conduite d’achat !
    Quelques preuves de cette tentative de mise en lien apparaissent au travers de ces annonces : le cartable numérique, c’est bien pour continuer l’école à la maison, habillé d’égalité des chances ; les environnement numériques de travails sont accessibles de partout et donc sans discrimination, tant pour les usagers que pour les acheteurs; quant au canal numérique des savoirs et autres sources documentaires, eux aussi complètent l’offre et rendent cohérent une offensive qui vise à faire de chaque famille un nouvel acheteur (direct, ou indirect au travers des collectivités territoriales dont les élus mesurent aisément l’intérêt). Ainsi installé, le dispositif peut sembler a priori efficace, si l’on se place du seul point de vue de ceux qui les ont conçus. Après tous ils ont faits de « longues études », comme il se doit, leurs propositions sont sûrement bonnes. Ainsi Robert Ballion avait raison en 1980 lorsqu’il énonçait l’idée d’un consumérisme scolaire ; mais il avait peut être insuffisamment mesuré que ce commerce pourrait aussi profiter à certaines entreprises parfois peu scrupuleuses comme le montre le débat en Amérique du nord sur la pression des sociétés commerciales sur l’école. Sauf que, pour que de telles prophéties puissent se réaliser, encore faut-il que les usagers soient partie-prenante et s’engagent dans de tels dispositifs.
    Or l’école n’est pas (encore ?) prête. Examinons un peu l’histoire récente des TIC et retrouvons la mémoire : qu’en est-il de toutes les initiatives connues depuis le début des années 80 ? Quelle est l’étendue des pratiques réelles des TIC dans les établissements ? On trouvera sûrement tel enseignant multivitaminé, ou tel établissement hyperbranché, pour nous faire l’article. Mais au fond des classes, les choses sont loin d’être à l’identique de leur enthousiasme et la réalité incite à une grande modestie….
    Non les enseignants ne résistent pas, au contraire même, ils sont plutôt volontaires… Ils sont confrontés à plusieurs interrogations qui ne facilitent pas leur investissement. Qu’en est-il de la culture et de la forme scolaire aujourd’hui ? A-t-elle changé à tel point que la place des TIC (nouvelles ou anciennes) y soit devenue incontestable ? Une analyse rapide permet de constater que la réalité éducative énoncée dans le grand débat par exemple ne laisse aucune place, ou si peu, et seulement dans les conclusions, aux questions concernant les TIC en éducation. Il y a bien d’autres priorités à vivre chaque jour dans la classe et dans les établissements. Patrick Rayou et Agnès Van Zantent, dans leur ouvrage sur les nouveaux enseignants (« Enquête sur les nouveaux enseignants : changeront-ils l’école ? », Bayard, 2004) ne font aucunement référence aux TIC dans leur propos, mais par contre évoquent les nombreuses difficultés rencontrées au quotidien qui constituent autant de préoccupations pour les enseignants dans les établissements.
    Notre hypothèse serait donc tout simplement que la question de l’information communication n’a aucune place l’éducation culturelle actuelle ou alors si peu de place. On s’est longtemps cantoné à des machines, à des artefacts, cela semblant suffisant pour signifier la bonne volonté des décideurs : du moment qu’on équipe en matériel, les choses suffiraient. La technologie en tant que telle a longtemps servi d’alibi pour cacher le véritable problème posé par la relation à l’information et à la communication dans notre société comme l’envisage Philippe Perrenoud.
    Les initiatives prises autour du B2i et du C2i vont, selon nous, dans le bon sens, même s’il est nécessaire de les retravailler. Du dispositif prescrit aux réalités des usages il ya un écart particulièrement important. Mais elles sont davantage révélatrices de ce fossé culturelle, pour l’instant, que génératices d’une véritable volonté d’engager un changement dans le système éducatif.
    L’arrivée, ou plutôt le retour, sur la scène des « innovations techniques » est donc bienvenue pour relancer le message selon ses zélateurs. Malheureusement, les observations tendent à nous laisser penser que nous sommes loin d’une véritable évolution des cultures et que ces innovations servent davantage leurs promoteurs que ceux auxquels elles s’adressent. On peut dès lors déplorer l’énergie déployée dans ces projets si, à nouveau, dès que leur lisibilité médiatique sera estompée, on n’effectue pas un véritable travaille d’analyse et de consolidation. Il faudrait alors en tirer les enseignements et y associer les acteurs concernés pour préciser les axes de l’action qu’il faudrait mener. On ne peut que déplorer que l’on ait non seulement une mémoire défaillante, mais aussi que l’on ne se donne même pas les moyens de tirer les enseignements des expériences menées. Les jeunes vont vite nous montrer que si nous ne faisons rien à l’école, ils se débrouilleront pour faire ailleurs. Dans ce cas, quelle sera la possibilité, pour eux, de construire réellement du sens si le seul lieu dans lequel la fonction du développement culturel est centrale, l’Ecole, renonce à sa mission au moins pour ce qui concerne les TIC ?
    Bruno Devauchelle.
    Cepec International

  4. Photo du profil de FrancoisGuite
    FrancoisGuite 14 années Il y a

    Ton désarroi m’étonne, Mario. Cette conception uniforme des outils de travail prévaut dans l’ensemble du monde de l’éducation. Sur le plan des TIC, nous avons un passé de portails qui nous en ont montré les limites. Les blogues scolaires identiques sont, dans une moindre mesure, un ENT. Pour tourner le fer dans la plaie, on peut qualifier d’ENT ce qui se prépare au Québec pour les finissants du secondaire. Pas aussi restrictif et centralisé que certains ENT, mais un environnement contraint néanmoins.
    De ce que j’en comprends, il me semble que ce projet d’ENT en France se dirige droit vers un fiasco énorme. Non seulement on risque d’y engloutir des sommes faramineuses, mais, pis encore, on risque de ternir pendant longtemps, et aux yeux de toute une population, l’efficacité des TIC en éducation.
    Aux ENT, il faut opposer les EPA (environnement personnel d’apprentissage ou Personal Learning Environment). Les ENT contraignent la capacité d’apprendre à apprendre.

  5. Serge Pouts-Lajus 14 années Il y a

    Mario, ton billet et les commentaires qu’il suscite méritent quelques commentaires.
    Un ENT c’est, pour un établissement d’enseignement, une plate-forme de communication en ligne pour tous les membres de la communauté éducative : profs, personnels, élèves, parents, partenaires de proximité. Je pouvais penser qu’un projet comme ça ne peut qu’être reçu favorablement par quelqu’un comme toi. Ne te laisse donc pas influencer par le ton des présentations officielles.
    Pourquoi l’ENT nous intéresse-t-il tant en France ? Précisément parce que l’organisation de l’établissement et en particulier la communication entre ce qui est dedans et ce qui est dehors, est le point faible de notre système éducatif (il faudrait développer…).
    Comment peux-tu t’interroger sur l’intérêt d’un tel dispositif technique ? Ca existe partout, dans tous les pays du monde. Chez nous aussi donc.
    Maintenant, nous avons une façon particulière d’attaquer ce difficile problème. Disons que nous le faisons « à la française ». Et alors ? Nous avons tort peut-être ? Devrions-nous plutôt faire ça à la canadienne ou à la finlandaise ?
    Donc nous le faisons à notre façon, mais cette fois un peu différemment puisque, le projet des ENT est traité au niveau local, départements et régions. Nous ne sommes pas les champions du monde de la décentralisation mais nous sommes en progrès. Cela aussi ne doit pas t’échapper.
    C’est un projet ambitieux que celui des ENT, il suscite beaucoup d’enthousiasme sur le terrain et quelques sarcasmes ici et là. Ce n’est pas très important.
    Bonne fin de séjour en France en tous cas et à bientôt.
    Serge

  6. Photo du profil de ChristianJacomino
    ChristianJacomino 14 années Il y a

    Les TIC offrent des ressources nouvelles (multimedia) et des possibilités de collaboration nouvelles pour le travail collectif (en classe). Et elles offrent la possibilité de prolonger ce travail collectif sur le mode individuel, à la maison où les parents peuvent s’impliquer. Ces deux possibilités me semblent solidaires, encore que la première (liée au travail collectif) conditionne la seconde (liée au travail individuel).
    La façon dont l’administration conçoit le développement des ENT (Espaces numériques de travail) me paraît dangeureusement erronée dans la mesure où elle privilégie la seconde possibilité.
    Pour les industriels, le scénario a l’avantage d’impliquer la fabrication et la commercialisation d’une quantité considérable de PC. Pour l’administration, il est difficile de ne pas penser que le but visé consiste à shunter le rôle de l’enseignant.
    Tout se passe comme si l’on se disait: “Les professeurs ne veulent pas des TIC, ils ne veulent pas réformer leurs pratiques pédagogiques, ils ne veulent pas même accepter la discipline et les contrôles d’un fonctionnement réellement collectif, de type entreprenarial (qui suppose donc l’autorité d’un directeur), eh bien, nous nous passerons d’eux, ou encore nous apprendrons aux élèves à se passer d’eux…”
    Malheureusement – ou heureusement -, il ne peut pas en être ainsi. Pour apprendre on a (d’abord) besoin d’un maître. Ce maître peut trouver une aide précieuse dans l’utilisation des TICE. Mais l’essentiel reste ailleurs. Il tient à ce qu’on n’enseigne jamais vraiment qu’à titre personnel. En son nom propre. Dans la liberté de choix (d’élection) réciproque de l’élève et du maître. Et il devient de plus en plus évident que de telles conditions sont incompatibles avec le fonctionnement bureaucratique et le statut de fonctionnaire.

  7. florence meichel 14 années Il y a

    J’avais préparé plein d’arguments pour illustrer mon propos mais je lis que la plupart ont été ici déjà illustrés et argumentés ! 🙂
    Je rajouterai juste une chose : les enseignants perçoivent très bien les incohérences des intentions affichées et des intentions perçues…le malaise ressenti par Mario en est la traduction et il ne concerne pas que lui !
    l’ENT est une facade séduisante pour faire passer d’autres choses (elles ont été évoquées dans les commentaires)…le fait que sa mise en oeuvre soit obligatoire ne laisse pas grand doute sur la question !
    A ce propos, à budget constant, un établissement pourrait-il faire d’autres choix que l’ENT ?

  8. Photo du profil de Mario Asselin
    Mario Asselin 14 années Il y a

    D’abord merci à chacun pour vos contributions… Bruno, vraiment tu nous gâtes…
    François, si j’ai pu t’étonner, j’en suis ravi. Bien que je sois plutôt d’accord avec ton raisonnement sur les EPA, je demeure convaincu que les ENT (du moins en France) font partie, encore, des solutions…
    Mais ce qui me surprend, je le répète Serge, c’est qu’ils soient considérés comme étant LA solution.
    Si j’ai pu prêter flanc à l’idée que j’étais systématiquement contre les ENT, je vous dois des excuses… Le fait est que je suis simplement surpris de cette culture du «hors ENT point de salut». C’est ce qui me désole… cette convergence absolue vers les ENT. Si j’avais attendu, Serge, un ENT pour offrir à mes gamins en 2003 la chance de pouvoir produire du contenu sur Internet, jamais je n’aurais pu découvrir la puissance du levier de la publication Web. Ça n’enlève rien au potentiel des ENT, mais bon… faut-il qu’on l’érige en système partout?
    Quant à toi Christian, quel bonheur d’avoir pu discuter dans le bus ce soir avec ton fils de tout cela… Toi et Florence avez mis le doigt sur plusieurs des points qui me titillent…
    Cela dit, merci à chacun de votre visite. J’anime demain… Je dois aller me préparer 😉

  9. Benoit St-André 14 années Il y a

    Il est temps que je repasse ici plus souvent .
    Ça m’a ramené en 2004, où j’écrivais ceci:
    http://benoitst-andre.net/blog/post/2004/11/05/22-les-portails-ouverture-sur-le-monde-ou-fermeture-sur-son-monde
    Ça reste d’actualité toujours, par ce billet, et ce qu’on voit dans le monde scolaire actuel.

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