Une banque de situations d’apprentissage et un peu de réflexion !

Une autre étape dans l’implantation du nouveau programme de formation de l’école québécoise sera probablement franchie avec l’apparition de plus en plus fréquente de tâches, de situations d’apprentissage, bref, d’activités éducatives conformes au contexte pouvant permettre que des élèves soient actifs dans leurs apprentissages. Un bel exemple de ce qui se travaille dans les écoles par les enseignants est ce dossier de l’infobourg sur l’élaboration d’une banque de situations d’apprentissage complexes (aussi à ce lien):
« Une situation complexe est une situation d’apprentissage et d’évaluation, une sorte de scénario pédagogique. Elle contient une situation de départ ainsi qu’une série de tâches, qui permet d’atteindre des compétences précises. Le déroulement, de la situation de départ et des tâches, y est décrit en détail. Des listes de vérification, des grilles d’appréciation et autres outils d’évaluation peuvent également être inclus. Chaque situation comprend un guide de l’enseignement et un cahier de l’élève. »
Localement, chaque enseignant, chaque équipe d’enseignants et chaque équipe-école « fabriquent » des contenus et des contextes qui rendent l’école encore plus vivante et intéressante… Il arrive même que la dynamique d’une classe amène l’enseignant et les élèves à créer ensemble la situation; quel bonheur ! Chapeau aux enseignants qui « ajoutent » cette corde à leur arc pour mieux « toucher » les élèves et ainsi donc, contribuer à faire encore plus de sens dans le parcours des élèves vers des apprentissages plus « véritables », plus « transférables ».
Je suis de ceux qui croient qu’on apprend à lire en lisant, à écrire en écrivant et à compter (conter), en comptant (contant). N’avons-nous pas trop favorisé un « style d’apprenant » en demandant aux élèves dans les écoles D’ÉCOUTER, le plus clair du temps ? Je sais qu’une partie de la tâche des élèves est également d’écouter des explications et des consignes pour mieux écrire, lire, conter et compter… Néanmoins, on ne devrait pas faire que cela dans la classe ! (Tout comme on ne devrait pas qu’être en action « d’émetteur »). Travailler à partir de tâches « intégratrices » favorise encore plus de lecture, d’écriture, etc., dans de bien meilleurs conditions que lors de situations dénuées de tout contexte signifiant.
Sans être parfaitement opposé aux propos tenus sur le site français de autonomie.org concernant la supposée « destruction de l’école« , je considère qu’on doit être davantage centré sur l’apprenant et sur ses besoins avant de lui « bourrer le crane ». Je m’inscris quand même dans le groupe de ceux qui croient que ce n’est pas qu’une perte de temps que de lire ce dossier référencé par La grande Rousse ! (Quelle chance ai-je de l’avoir « rencontrée »…) Mais attention : publics avertis seulement. Il y a dans ces écrits (à mon avis) de la bien belle démagogie qui profite souvent à ceux qui croient que le savoir est encore bien meilleur et utile quand il n’est connu que par une minorité…

1 Commentaire
  1. Clément 20 années Il y a

    « Il y a dans ces écrits (à mon avis) de la bien belle démagogie qui profite souvent à ceux qui croient que le savoir est encore bien meilleur et utile quand il n’est connu que par une minorité… »
    Excellente synthèse du contenu de ce dossier. Très juste.

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