À l’aube d’une autre édition du Festival d’été de Québec, je me suis mis à relire quelques-uns de mes billets écrits en 2011 et 2014, au moment où j’ai eu l’immense honneur d’être accrédité par le FEQ pour assurer une couverture quotidienne du festival à un moment où la pratique carnetière devenait foisonnante. Dès 2008 d’ailleurs j’écrivais à une éditorialiste du Devoir qui employait l’expression «d’emberlificoteur blogueur» pour poser la question : «faut-il éviter de faire de la place aux blogueurs pour éviter cette confusion ou mieux éduquer les gens sur ce qui distingue les blogueurs des journalistes» ? Je continue de penser qu’agir à titre de blogueur-reporter a fait partie d’une des expériences les plus enrichissantes de ma vie.
Ça fait plus de cinquante ans que le FEQ fait «vibrer les mélomanes». Je me souviens bien de la montée d’adrénaline qui m’habitait les jours avant d’entreprendre ces couvertures du Festival. Ce billet (Salmigondis de Festival) écrit en 2011 témoigne bien de l’effervescence des émotions que je vivais au terme des vingt-huit spectacles et neuf entrevues de cette édition!
Quand je visionne/j’écoute de nouveau cette entrevue réalisée avec Jorane (Présidente du jury des 23e Prix Miroir), je constate facilement la passion qui explique pourquoi je suivais avec autant de ferveur le déroulement des activités quotidiennes de ces longues journées (et soirées). «L’entendre raconter de la bouche même de la présidente…»; je demeure très ému d’avoir conservé ces traces de mon vécu dans cette période de ma vie trépidante où je ne dormais pas beaucoup et où je carburais à l’intensité de la fête urbaine que ce FEQ représente encore, d’ailleurs!
Je serai probablement sur Les Plaines ce 7 juillet au soir pour la carte blanche de Salebarbes et j’aurai encore en tête tous ces beaux souvenirs du temps où je vadrouillais les différents sites de spectacles. Québec (la Ville) est toujours particulièrement belle dans ces occasions où le FEQ prend toute la place. Je nous considère chanceux de compter sur cet événement pour envelopper nos étés et embellir notre culture. MERCI à tous ceux qui s’engagent dans l’aventure de ce beau Festival d’été de Québec (des bénévoles aux artistes en passant par ceux pour qui le FEQ est « un travail ») : vous faites notre bonheur chaque début juillet!
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