Je reçois beaucoup de visiteurs au bureau de comté et c’est une partie de mon travail de député que j’apprécie. Cette semaine a été marquée par la présence de six personnes du réseau des CFER (Centres de Formation en Entreprise et Récupération), dont quatre jeunes qui accompagnaient M. Guillaume Leduc, directeur général des CFER et Mme Isabelle Courtois, chargée de projets (merci en passant au CFER de Beauce et au CFER des Navigateurs) : Tybo, Logan, Mégan et Megan.
Il faut dire que le réseau des CFER a pignon sur rue dans Vanier-Les Rivières et qu’ils ont attiré mon attention en juin, au moment de l’annonce du nouveau Plan d’action jeunesse 2025-2030 en juin dernier. Avant le début de l’été donc, trois organismes de la circonscription que je représente devenaient des partenaires retenus dans le cadre du Plan : CAP santé mentale (visité peu après l’annonce), Le Diplôme avant la Médaille (avec qui je suis en contact régulièrement) et la Fondation CFER.
Ma directrice de bureau a contacté les gens du réseau CFER pour organiser cette rencontre et ils auraient pu accepter formellement, mais en étant accompagné par quatre représentants jeunes (qui ont vraiment pris leur place), le caractère donné à cette visite s’est avéré très particulier!
Chacun de ces adolescents m’a donc bien expliqué son cheminement personnel en quelques mots et tous ont pu m’exprimer plus concrètement un volet qu’il souhaitait mettre de l’avant pour me démontrer à quel point ils avaient grâce aux écoles-entreprises du CFER retrouver le goût d’apprendre, de grandir et de vivre des réussites, ceci dans le contexte d’une approche pédagogique mieux adaptée. Ça m’a fait penser à un livre de Antoine Baby qui m’est revenu en mémoire…
En gros, si je voulais résumer leur message à sa plus simple expression, je dirais qu’ils souhaitaient être davantage reconnus(es)!
Bien-sûr, ils m’ont parlé de leurs Caravanes du développement durable avec des détails sur de ce qu’ils accomplissent au quotidien; plusieurs avaient des exemples de ce qu’ils faisaient et j’avoue avoir été impressionné. Ils m’ont parlé de ce qui les avait porté vers ce type de cheminement très simplement et leur témoignage m’a touché. Bref, quatre jeunes qui ont réussi à mettre des mots sur un aspect important de leur parcours en nommant certaines difficultés, mais qui pouvaient aussi se montrer constructif en lien avec l’influence qu’ils peuvent avoir sur d’autres jeunes de leur âge.
Pour avoir souvent eu à discuter avec des jeunes du temps où j’étais directeur d’école, j’ai retrouvé devant moi quatre « ados » dont l’enthousiasme envers la poursuite de leurs études me semblait retrouvés. Une belle discussion où des jeunes prenaient leur place, accompagné par des adultes qui la leur donnait!
On a aussi discuté des Olympiades qui rassemblent annuellement la communauté CFER au mois de mai. Je me suis employé à chercher à en savoir davantage et j’ai compris pourquoi c’était un moment fort de leur formation!
Évidemment, je suivrai avec intérêt la suite des événements dont la rencontre entre les partenaires du Plan d’action jeunesse 2025-2030 qui se tiendra prochainement et dont Samuel Poulin, le nouveau ministre responsable de la Jeunesse, délégué à l’Économie et des Petites et Moyennes Entreprises me parlait justement la semaine dernière.
