Ma semaine a été marquée par la fin de l’étude détaillée du projet de loi n° 109. Tout au long de cet exercice, je n’ai eu de cesse d’avoir en tête mes premiers pas de blogueur au moment où le terme « découvrabilité » était loin d’être aussi connu qu’aujourd’hui. Il reste bien des pas à accomplir, mais j’ai la certitude qu’avec l’adoption prochaine de cette loi, un certain jalon marque une étape importante vers notre souveraineté culturelle qui devrait inciter les géants du numérique à s’adapter.
Tout comme Mathieu Lacombe (ministre de la Culture et des Communications) je pense à l’immense travail des membres du Comité-conseil sur la découvrabilité (Louise Beaudoin, Clément Duhaime, Véronique Guèvremont et Patrick Taillon) qui en janvier dernier avaient remis leur rapport final qui offrait une réponse à une question fondamentale : comment protéger l’accès à la culture québécoise à l’ère du numérique!
J’ai en mémoire cet article paru en juin (Un combat pour la survie des cultures nationales) et je me dis que cette citation est d’autant plus d’actualité…
« Je veux que lorsqu’on ouvre Netflix, Spotify ou Apple Music depuis le Québec, on sente qu’on est au Québec ! »
Cette semaine, nous aurons l’occasion de voter sur l’adoption finale du projet de Loi 109 et j’aurai en perspective cette pensée exprimée par Véronique Guèvremont à l’effet qu’il « faudra tisser davantage de liens à l’étranger et promouvoir activement les créations d’ici ».
Beaucoup reste à faire, mais on avance…
En 2015, j’écrivais ce billet « Oubliez la stratégie numérique… ».
Je passerai le temps des Fêtes à me demander si nous ne serions pas au début d’une forme de renouveau, avec l’adoption de cette « Loi affirmant la souveraineté culturelle du Québec et édictant la Loi sur la découvrabilité des contenus culturels francophones dans l’environnement numérique ».
J’ai longtemps pensé que l’éducation (en particulier l’école) jouerais un grand rôle dans l’élaboration de la stratégie numérique du Québec (1, 2), en mettant de l’avant une intégration plus réfléchie de l’usage des technologies dans l’enseignement, mais je me dis de plus en plus aujourd’hui que c’est peut-être la souveraine culturelle et la découvrabilité qui en sera l’origine!
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