Hommage à Clément Laberge : Un semeur dans la Cité

« Pour que le caractère d’un être humain dévoile des qualités vraiment exceptionnelles, il faut avoir la bonne fortune de pouvoir observer son action pendant de longues années. Si cette action est dépouillée de tout égoïsme, si l’idée qui la dirige est d’une générosité sans exemple, s’il est absolument certain qu’elle n’a cherché de récompense nulle part et qu’au surplus elle ait laissé sur le monde des marques visibles, on est alors, sans risque d’erreurs, devant un caractère inoubliable. »
Jean Giono, « L’homme qui plantait des arbres »

Photographie : CFD
Je côtoie Clément Laberge depuis un peu plus de deux ans. Je crois qu’il est le genre d’homme pouvant soutenir le profil du « caractère inoubliable ». Il ne manque « que le poids des années », mais je ne doute pas que le temps me donnera raison, sans vouloir lui mettre de pression inutile ! Ma rencontre avec « remolino » s’est avérée un ingrédient puissant dans « une formule » qui n’a cessé de produire des fruits au plus grand bénéfice de la cause que nous servons.
Je crois qu’il est temps de lui rendre hommage aujourd’hui. Je profite du passage de son anniversaire de naissance (mercredi prochain) pour ce faire. Le grand succès des deux derniers événements auxquels a fortement contribué ce cher Clément est aussi un beau prétexte pour lui dire un gros merci. Et puis, je me dis qu’il est grand temps que nous reconnaissions son mérite avant qu’un grand média (comme Le Devoir ou Le Soleil) passe à l’acte, ce qui ne saurait tarder ! Après, ce serait trop facile et opportuniste…
Je m’excuse à l’avance du type de vocabulaire utilisé dans cette courte tirade; pour un personnage aussi atypique, il convient de ne pas utiliser les mots de tous les jours, histoire de le faire chercher un peu.
Tout comme Elzéard Bouffier, Clément Laberge fait pousser des êtres (hêtres). Contrairement au personnage de Jean Giono, il ne le fait pas en solitaire, mais au contact d’une diversité impressionnante de styles. Le sien, son style, est tout à fait particulier… Évitant l’onirisme et l’utopie, il s’emploie à semer de grandes idées autour de lui en accompagnant tout doucement les gens « qu’il contamine » ! Il avance d’un pas résolu, sa quête de la Cité éducative devenant le dynamo qui attise sa passion. Clément est parfois sibyllin, souvent lumineux et toujours intense. Il ne manifeste pas l’ambition de devenir vaticinateur, mais ses augures s’avèrent jusqu’à maintenant éclairés malgré son jeune âge (il est né le 24 mars 1973 à Rimouski). Il est tout sauf velléitaire; il voit très grand pour son (notre) monde !
Sa conjointe Ana-Laura (Baz), ses enfants Béatrice (6 ans), Étienne (4 ans) et Capucine (2 ans) partagent sa vie intime dont on soupçonne qu’elle soit souvent perturbée par l’ampleur de ses occupations professionnelles. Son cousin, ses amis et toutes les bonnes âmes qui sont de passage dans sa vie voudront se servir de cet espace pour compléter ces bons voeux que je voulais magnanime ! Merci de vous joindre à cette chorale hirsute et bigarrée…
N.B. Message pour Clément : Si jamais il te prenait l’envie de vouloir réagir, je te conseille de prendre ton temps et d’attendre au moins dans la soirée du mercredi de façon à pouvoir apprécier l’ensemble de ces graffiti !
P.S. J’ai oublié une chose qui se dit pas entre gars : Je t’aime…