Vision et engagement en matière d’éducation publique

J’aurai le plaisir de participer ce samedi matin à un évènement organisé par la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) dans le cadre de la présente campagne électorale.

« La formule retenue prévoit que les représentants des partis vont présenter, à tour de rôle, leur vision et leurs engagements en matière d’éducation publique pour les secteurs du préscolaire et primaire, du secondaire, de la formation professionnelle ainsi que de la formation générale des adultes. Par la suite, ils vont répondre aux questions des présidentes et des présidents des commissions scolaires francophones et anglophones du Québec. »

Plusieurs billets dans ce carnet vont m’être bien utiles en terme de préparation, dont deux en particulier :

À titre de représentant de la Coalition avenir Québec, je vais m’inspirer de deux documents « officiels » qui sont cités dans ces deux billets, le Plan de gouvernance scolaire et le Plan de valorisation de la profession enseignante. Aussi, certaines sorties récentes de mon chef ou de notre porte-parole en matière d’éducation et de jeunesse me fournissent de bonnes sources d’informations :

Un autre volet qui touche la formation professionnelle et technique est l’ajout de conseillers en orientation et la multiplication des programmes travail-études. Aussi, il faut multiplier les passerelles DEP-DEC pour permettre aux étudiants de poursuivre leurs études au collégial, s’ils le souhaitent. À terme, on vise 50 % de la population active avec un diplôme professionnel ou technique.

En ce qui a trait à la formation des adultes, trop de jeunes de 16 ans se retrouvent à l’éducation aux adultes. L’éducation aux adultes devrait être destinée… aux adultes! La CAQ va rehausser l’âge de fréquentation scolaire obligatoire à 18 ans ou à la diplomation. L’objectif est d’offrir plus de services professionnels et d’accompagner chaque jeune vers la réussite jusqu’à 18 ans. On va garder nos jeunes dans leur école secondaire.

Si j’avais à résumer le coeur de mon message aux gens présents demain à la rencontre, je dirais « on a besoin de vous pour favoriser l’autonomie des écoles publiques au Québec ».

Dans les dernières années, il y eu de nombreux rendez-vous manqués pour offrir plus d’autonomie aux milieux locaux (un exemple). Ce carnet de bord en a évoqué plusieurs, au fil du temps. L’élection d’un gouvernement de la CAQ sera – si les électeurs nous font confiance le 1er octobre prochain – l’occasion privilégiée de faire plus, de faire mieux en matière d’éducation publique.

J’espère que j’aurai le temps de parler du fait que nous devons une fière chandelle à ceux qui ont bâti le Québec moderne. Pour passer du libre accès à l’éducation (nous avons réussi à relever ce défi lors de la « Révolution Tranquille ») vers la réussite du plus grand nombre (nous avons progressé, mais il reste beaucoup à faire), nous devons utiliser le levier de l’autonomie des écoles et notre vision est claire sur ce sujet:

Avant le 1er octobre 2018
Après le 1er octobre 2018
J’ai déjà cité des études qui supportent cette vision (voir entre autres ce billet) et ce sera un grand plaisir demain d’échanger avec la Fédération des commissions scolaires sur notre proposition et « Quebec English School Boards Association » afin de remettre l’école publique entre les mains de sa communauté. Nous les convions d’ailleurs à accepter ce nouveau rendez-vous.

Mise à jour du lendemain : J’ajoute cette chronique de Mario Dumont publiée ce matin qui est dans l’esprit de ce billet, « L’école en or ».

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