Le rôle du « knowledge manager »

Il me vient spontanément le goût de faire du pouce sur cette idée à partir du texte contenu au bas de cette page de CraoWiki.
1. D’abord le terme « Knowledge manager ». Je n’aime pas emprunter littéralement à l’anglais. « Gestionnaire de la connaissance », « gérant de… ou « gardien de la connaissance »; hum… ça ne me dit rien qui vaille non-plus !
2. Pour ce qui est de la mission. À partir de la proposition de Crao (qui n’utilise pas le terme « mission »), je dirais ceci : «Il veillera à installer et à nourrir le climat sous lequel l’apprentissage et l’acquisition de la connaissance (savoir) et de la compétence (savoir-agir) pourra s’épanouir. En particulier, il s’assurera d’une classification cohérente et souple des connaissances et compétences en fonction de leur type, de leurs usages, de leurs contextes et de leurs utilisateurs. En tout temps, il tiendra compte du processus de la construction de sens dans l’élaboration des pratiques de gestion de ces connaissances.
3. À propos de la boucle formant le cadre d’exercice de la fonction de « Knowledge manager ». J’aime bien les étapes proposées chez CraoWiki. Je proposerais quelques retouches (quelque peu cosmétiques) :
A. Identification des savoirs, savoir-faire, manières de penser et d’agir qui constituent le capital de l’organisation. Repérage des « zones grises » et «d’inconforts» de connaissance à combler. Questionnement et recadrage épisodique des légitimités entourant l’existence de ce patrimoine.
B. Consultation pour nommer les sources de connaissance.
C. Organisation des éléments après la collecte à l’aide d’un réseau communautaire intelligent d’experts de chaque champ de connaissance.
D. Dissémination à partir d’outils et de supports bien conçus et faciles d’accès animée par des personnes bien sélectionnées et dûment identifiées.
E. S’assurer de l’appropriation lorsque chaque membre de la communauté d’apprentissage a pu faire sienne la connaissance diffusée et donner un sens à ce qu’il a appris. Cette appropriation se fait à partir de méthodes de la formation initiale ou continue traditionnelle. En effet, le KM ne se substitue pas à la formation, celle-ci étant indispensable à la bonne gestion des connaissances. Gérer les cas lourds où les individus évitent l’information et la formation.
F. Animation d’un processus de diffusion et de partage de connaissances d’une personne ou d’un groupe de personnes à l’ensemble de l’organisation. Déploiement de mécanismes de régulation.
G. Mise en place de mécanismes pour combler les « trous » de connaissance (zones grises et d’inconforts), pour organiser les échanges et faire émerger les consensus.
* * * * * * * * * * * * *
Je vais attendre avant d’en faire une proposition formelle au groupe de CraoWiki, ne sachant pas si les apports culturels de cette mouture vont dans le sens de l’objectif recherché. Bref, c’est un début et non une fin. La lecture et cette écriture me rappelle que je dois rafraîchir ma description de tâche de directeur d’école pour incorporer ce pan essentiel à mes multiples autres fonctions !

1 Commentaire
  1. Photo du profil de matthias
    matthias 17 années Il y a

    A t on vraiment besoin de Knowledge Manager ?
    On devrait plutot travailler sur l’axe du networking et la crossfertilization…

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