Visite au studio 17 : «À qui profite la Réforme ?»

Je reviens à peine du débat de cet après-midi au premier sous-sol de Radio-Canada. Puisque l’émission ne sera diffusée que dans quelques minutes, je me garderai de commenter, laissant le soin aux gens qui écouteront de se faire une opinion. Yves Boisvert, Éric Bédard, Marie Robert et moi avons échangé des points de vue pendant une heure sur le thème du renouveau pédagogique suivant l’écoute d’un documentaire dont je parlais dans ce billet.
Je me limiterai à nommer un point sur lequel nous étions unanimes; les quatre invités (et l’animatrice) se sont indignés du moment où il est question d’un enfant étouffé sous un oreiller (au milieu du document audio). À force de démoniser, même les gens sceptiques à la réforme finissent par convenir qu’il y a des exagérations qui ne passent pas…
N.B. Pour ceux que cela intéresse :

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2 Commentaires
  1. Photo du profil de RichardDesy
    RichardDesy 16 années Il y a

    Beau match pas facile à suivre à la radio ! Et encore moins pour les parents qui ne sont pas familiers avec tout votre jargon.
    J’aime croire que mes enfants ne feront jamais les frais d’aucune réforme. C’est un gros défi qui demande en premier lieu une communication de tous les instants avec nos enfants, un travail en sygergie avec les enseignants et une compréhension minimale des approches d’apprentissage prônées par l’école.
    On sait tous que les réformes passent et que nos enfants vivent ici et maintenant !

  2. Photo du profil de DanielTrottier
    DanielTrottier 16 années Il y a

    Une réaction au documentaire de Pierre Lefebvre.
    Tu as raison, Mario. On retiendra de l’image de l’enfant étouffé qu’elle occulte quelques passages par ailleurs dignes d’intérêt. Mais le documentaire est à ce point calamiteux que son propos finit par se retourner contre ses auteurs. Moi qui suis critique de la réforme, je considère que la réalité est (heureusement) plus nuancée. Il n’y a pas, d’un côté – celui du pouvoir en l’occurrence, les méchants socioconstructivistes utilitaristes dont l’ambition est d’éradiquer les connaissances pour mieux formater les futurs citoyens aux exigences d’une société néolibérale et, de l’autre, une poignée de résistants romantiques rêvant d’une école sanctuarisée centrée sur la transmission des savoirs. Le Grand Complot Politique ourdi au bunker? Très peu pour moi. Au contraire, le politique a été désespérément absent du débat. C’est justement ce qu’on doit déplorer dans le suivi qu’il fallait assurer au Rapport Inchauspé et à l’énoncé de politique L’École tout un programme.

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