«L’enfer c’est les cours»

J’ai tiré cet extrait d’un sous-titre d’un billet de Martin Lessard. J’ai beau oeuvré en partie en formation à distance, je crois énormément à ce qui se passe en classe, tout comme Martin :

«Un cours appris dans un métro bondé, avaché sur un sofa près du foyer, ou sur le balcon au dessus du trafic ne peut rien faire transcender. Ces poses sont celles du repos ou de la rêvasserie. Or apprendre ne se fait pas en étant sur la lune. (…) Le vrai pouvoir résidera toujours dans l’acte d’appréhender la surcharge informationnelle et de filtrer intelligemment l’information.»

Martin nous annonce une suite à ce billet, «Le mythe de l’apprentissage en tout temps». La dénonciation de mythes est à la mode ces jours-ci… Robert Bibeau s’est commis dernièrement dans cinq «stigmatisations» de « légendes urbaines » (1, 2, 3, 4 et 5); le commentaire de Clément et la réaction de Robert témoignent qu’il peut être utile d’infirmer des idées erronées qui circulent comme des panacées. Ce qui ne veut pas dire qu’il faille tomber dans l’autre extrême…
L’enfer, ce ne sont pas nécessairement les cours, mais ça n’empêche pas quelques-uns d’être ennuyants à mourir…

Tags:
1 Commentaire
  1. Photo du profil de JacquesCool
    JacquesCool 16 années Il y a

    Vous avez tous raison! C’est un peu pour tout cela que le modèle pédagogique entourant la livraison de cours en ligne doit rester centré sur certains sine qua non, que nous tentons chez nous de respecter au plus haut point :
    – Design des activités d’apprentissage proposées en asynchrone : riche, engageant et pertinent pour l’apprenant, tout en étant congruent aux résultats d’apprentissage prescrits;
    – Y affecter le meilleur prof possible! Les écoles et districts nous disent qu’on déshabille St-Pierre pour habiller St-Paul. Moi je dis que St-Paul dessert aussi les élèves de St-Pierre… Ce n’est pas une chasse gardée seulement pour ceux « en ligne »; tous y ont accès, même en face-à-face.
    – Permettre au prof en ligne d’acquérir les habiltetés nécessaires afin d’exploiter les outils mis à sa disposition;
    – Avoir du synchrone à tous les jours, que ce soit dans une session structurée ou complètement informelle. Touch base!
    – Intégrer cette offre de service dans la grille horaire des élèves/écoles. Avec toutes les contraintes que ceci apporte, nous sommes convaincus qu’un tel cadre demeure nécessaire. Cela rejoint le commentaire de Martin Lessard repris dans ce billet.
    – Encadrement local, en connivence avec l’encadrement virtuel. Même les élèves les plus doués ont besoin d’un cadre.
    – Pédagogie, pédagogie, pédagogie!
    Tout ceci est une initiative HUMAINE, pas technologique. Les TIC sont là pour appuyer, point.
    Avec le recul suite aux dernières années en FAD, je constate que cette FAD a un effet « amplificateur » : amplifie quand ça va bien (le phénomène WOW!) et aussi, amplifie quand ça va mal (perception fausse que c’est un service de 2e classe, que rien ne vaut comme un bon face-à-face, etc.). Dans ce cas, ça prend 3 fois plus de temps et d’énergie à corriger la perception. C’est d’ailleurs pour cela que la francophonie canadienne en FAD pour le scolaire veut développer des outils de sensibilsation pour le grand public, enseignants, cons. en orientation, directions, parents, communautés.
    Oui, démystifions les mythes!

Laisser une réponse

Contactez-moi

Je tenterai de vous répondre le plus rapidement possible...

En cours d’envoi

Si les propos, opinions et prises de position de ce site peuvent coïncider avec ce que privilégie le parti pour lequel je milite, je certifie en être le seul éditeur. - ©2022 Thème KLEO

Vous connecter avec vos identifiants

ou    

Vous avez oublié vos informations ?

Create Account

Aller à la barre d’outils