Déclaration d’intérêts d’avant congrès

J’ai déjà publié une sorte de «credo politique» au commentaire #9 de ce billet à la suite de l’intervention de Jean Trudeau (un internaute de passage sur mon blogue) qui me demandait si j’étais péquiste, puisque j’allais bloguer une activité partisane du P.Q. Essentiellement, les gens qui m’entourent savent que j’aime bien laisser planer le mystère quand il s’agit de savoir pour quel parti je vais voter d’élection en élection.
Je me perçois (et me suis toujours perçu) comme un nationaliste. J’ai déjà voté péquiste dans la période «René Lévesque». Avec le temps, j’ai développé des amitiés professionnelles dans tous les camps et j’ai tendance à remettre mon vote en question d’élection en élection.
Récemment, l’ADQ a pris une plus grande place dans mon paysage politique dans le contexte où je me suis donné comme défi de «faire» avec la politique active. Mes convictions concernant la façon de rendre l’école publique plus autonome, ma récente prise de position sur l’actuel projet de loi 88 et le protecteur de l’élève et ma vision de la dualité droite/gauche qui nous enferme davantage qu’elle nous libère, me prédisposent à regarder de près la formation politique qu’est l’ADQ.
Je suis en amour avec le Québec. Cette idée de faire passer les intérêts nationaux avant toute chose m’est chère. Je vois bien notre identité commune, qui passe par un attachement particulier au français, à notre culture de semeur de grandes idées et notre esprit de résistant sur un continent qui a tendance à beaucoup vouloir le conformisme et le nivellement. La récente sortie de VLB m’a permis de préciser ma pensée sur ce sujet de l’identité.
Je suis passionné de politique et certains politiciens me portent vers l’action; je ne cache pas que Mario Dumont fait partie de ces derniers, tout comme Gilles Duceppe et Joseph Facal. Mais aucun parti actuellement ne me porte vers la carte de membre. Les derniers dons à des partis politiques que j’ai faits remontent aux années 90 et je crois que j’avais équilibré ça entre libéraux, bloquistes et péquistes.
Certaines avancées adéquistes me plaisent, comme celles sur la cohabitation des deux réseaux d’éducation au Québec qui se rapprochent de ce que je pense sur le sujet; en cette matière, je suis autonomiste, à temps plein. D’autres idées me portent à plus de recul, comme le récent appui au mouvement «Stoppons la réforme». Évidemment, le domaine de l’utilisation des outils du Web participatif ne me prédispose pas à m’impliquer dans l’ADQ puisque le chef semble enclin à penser «qu’ils constituent une perte de temps». Ma présence à cet événement témoigne de l’intérêt que je porte à la conversation politique pour faire avancer un projet de société. Mes récents textes à propos de Barak Obama pourraient peut-être intéresser quelqu’un ici, sait-on… De toute façon, la question n’est pas de savoir si oui ou non les politiques vont un jour démontrer plus d’ouverture aux nouvelles technologies, c’est plutôt de savoir quand!
Je ne prétends à aucune objectivité, d’un point de vue journalistique en particulier. Je le rappelle dans ce texte sur CentPapiers, à propos du récent plan des frères Rémillard pour la relance de TQS.
Je suis un passionné d’éducation et d’apprentissage. C’est une cause pour laquelle je suis prêt à considérer toutes les formes d’engagements et qui peut aussi me porter vers des compromis du type de ceux qu’on a à faire quand on milite dans un parti politique. «Le véhicule adéquiste» est un moyen de transport qu’il pourrait m’arriver d’envisager, mais actuellement, je ne sens pas de portes ouvertes, qui m’inciteraient à m’engager d’une manière ou d’une autre… Bien que mon âme d’éducateur ne soit pas à vendre tout de même, je suis prêt à accorder du crédit à toute démarche politique partisane qui mettra au coeur de ses préoccupations l’éducation et les apprentissages en lien avec la vision que je développe ici, sur cet espace Web, depuis six ans.
Je blogue ce congrès des jeunes en fin de semaine pour mieux connaître certaines des forces vives de l’ADQ. Je compte demeurer très critique tout le temps que je vais passer ici, comme le «prescrit» le grand livre des blogueurs qui a trouvé son ton et qui veut partager avec les internautes qui voudront bien se joindre à la conversation. Je vais rapporter certains faits et je vais exprimer des opinions sur ce que je vais voir et entendre. Je vais poser des questions et bien écouter les réponses autant que les silences.
Je ne suis pas militant. Ni à l’ADQ, ni ailleurs, et j’ai déjà blogué d’autres activités partisanes dont le Conseil national du PQ de juin 2006 et «Québec, carrefour international», une activité organisée en octobre 2006 sous la forme de forum partisan du Bloc québécois. On ne m’a pas invité… c’est de ma propre initiative que je suis ici, après avoir demandé (et obtenu) une accréditation média.
Je côtoie toutes les semaines des journalistes, des politiciens, des fonctionnaires, mais très peu de militants politiques et beaucoup d’éducateurs parce que je suis «en affaires» dans une entreprise qui rend des services en éducation. Je ne suis pas ici pour ça (les affaires), en fin de semaine. Je me présente ici en tant que citoyen qui s’intéresse à une activité partisane de l’ADQ qui touche mon domaine, l’éducation, et qui me permet d’échanger et de débattre des idées par le biais du journalisme civique et des nouvelles technologies.
Bon congrès à chacun.

Tags:
0 Commentaires

Laisser une réponse

Contactez-moi

Je tenterai de vous répondre le plus rapidement possible...

En cours d’envoi

Si les propos, opinions et prises de position de ce site peuvent coïncider avec ce que privilégie le parti pour lequel je milite, je certifie en être le seul éditeur. - ©2022 Thème KLEO

Vous connecter avec vos identifiants

ou    

Vous avez oublié vos informations ?

Create Account

Aller à la barre d’outils