Le 6 avril dernier, sur mon profil Facebook, je discourais légèrement sur le phénomène « Spotted on campus… » qui me semblait poser le problème d’un univers numérique qui s’est élevé dans une absence presque totale d’éducation numérique, les milieux scolaires préférant bloquer les médias sociaux que d’apprendre à vivre avec, sereinement.
Je terminais le court texte en disant :
« Le buzz ne devrait pas durer très longtemps. En attendant, éducateurs, allez donc vous promenez un peu dans ces pages qui ne renvoient pas toujours une image très intéressante de vos ouailles… Il est peut-être encore possible d’en faire quelque chose de bien ! »
Il faut croire que ça ne va pas en s’améliorant et que la prolifération de ces pages Facebook dans des établissements scolaires commande un regard plus pointu, si je me fie à un article qui paraît aujourd’hui : « Cyberintimidation: les dérives de Spotted au secondaire ». Un extrait :
« Inquiétude grandissante dans le milieu scolaire: les cas d’intimidation contre des élèves et des enseignants se multiplient par l’entremise de la nouvelle application Spotted du site Facebook, qui permet d’écrire publiquement à peu près n’importe quoi sur n’importe qui d’une manière totalement anonyme. Souvent incapables d’identifier les coupables, organismes et directions d’école sonnent l’alarme. »
Je réitère mon invitation à tous les éducateurs à exercer une certaine vigilance auprès de leurs enfants, élèves ou étudiants.
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