Qui seront ces jeunes arrivant au secondaire en septembre 2004 ?

Au niveau de leurs habitudes de travail et de leurs aptitudes à apprendre (qualifications) :
– Les élèves passent tous par des chemins différents pour apprendre et comprendre; pas d’uniformité. Chacun apprend à découvrir SA façon de bien travailler et de mieux apprendre.
– Il y a un plus grand respect de l’individualité de l’apprenant; par exemple le « concept » des intelligences multiples
– Les jeunes veulent savoir « en quoi » un apprentissage est pertinent. Le lien avec les connaissances antérieures de l’apprenant est une des clés ouvrant la porte vers des apprentissages véritables en terme de rétention et de durabilité. Voir plus bas un texte de à propos de notre appropriation de la réforme à l’Institut St-Joseph.
Au niveau de leur comportement en classe (habitudes d’écoute et de concentration, passifs/actifs) :
– Les élèves du primaire sont beaucoup plus actifs dans leurs apprentissages. Écouter un professeur parler pendant soixante minutes ne fait plus partie de leur vécu. Les élèves sont habitués de voir varier les stimuli et on passe moins de temps à faire de la discipline car les élèves se sentent animés. Ils peuvent (jusqu’à un certain point) contrer leur tendance « naturelle » à « zapper » parce qu’ils sont mobilisés intellectuellement par la tâche authentique qui les occupe…
Au niveau de l’étendue de leurs connaissances et de leur maîtrise des TIC (homogénéité/hétérogénéité) :
– Nous sommes préoccupés à ce que les élèves soient encore savants mais surtout à ce qu’ils soient compétents. Il existe une grande variété dans la largeur du spectre entre l’élève peu savant et très savant ( peu et très compétent) tant au niveau des connaissances explicites que dans la maîtrise des nouvelles technologies. Pour une meilleure connaissance des élèves à la fin de leur parcour au primaire, prendre connaissance des échelles de niveaux de compétences qui témoignent des acquis de formation au primaire se poursuivant à l’école secondaire transformée


LA RÉFORME DE L’ÉDUCATION À L’INSTITUT ST-JOSEPH :
UNE OPPORTUNITÉ DE RÉAFFIRMER NOS VALEURS
Nous travaillons sous l’inspiration de la nouvelle réforme de l’éducation depuis près de deux ans à l’Institut St-Joseph. Il me fait plaisir, à titre de directeur de cette belle institution, de vous partager quelques jalons de cette expérience. Loin de moi l’idée de croire ou de laisser croire que les nouveaux programmes de formation du MEQ à eux seuls puissent renouveler le projet éducatif de notre contexte de fusion récente de deux écoles en une seule. Toutefois, ils ont été l’occasion, au sein de notre communauté éducative, d’une réflexion en profondeur qui a grandement contribué à améliorer nos façons de faire et c’est ce dont je veux témoigner.
À cause de leur orientation, les nouveaux programmes me sont vite apparus comme des outils qui permettent de compenser certaines faiblesses des programmes précédents envers lesquels nous avions toujours eu des réserves. Parmi elles, mentionnons les apprentissages peu durables, des élèves pas assez sollicités au plan intellectuel et une pédagogie qui présente trop peu de liens entre les matières enseignées et la réalité quotidienne. Tout cela fait que les enseignants doivent constamment recommencer à enseigner les mêmes choses et que les élèves s’empressent d’oublier ce qu’ils ont appris par c¦ur pour la durée de l’examen.
L’expérience réalisée à ce jour nous a permis de faire les constatations suivantes : 1) Les nouveaux programmes ont amené les enseignants à modifier en partie leur enseignement pour accorder plus d’importance à ce que l’élève apprend, à comment il apprend et à comment il utilise ce qu’il a appris. 2) Parce que les enseignants sont aussi attentifs à ce que les élèves apprennent qu’à ce qu’ils enseignent, ils voient autrement leurs élèves et arrivent à mieux les connaître dans leurs démarches d’apprentissage. 3) Les nouveaux programmes sont devenus la référence principale et les manuels scolaires ont retrouvé la place qui leur revient c’est-à-dire celle d’une ressource parmi d’autres, celle d’un support à l’enseignement. 4) Les élèves vivent très bien le changement et perçoivent l’école comme un lieu où ils travaillent fort, mais où ils peuvent aussi avoir du plaisir à apprendre. 5) Dans ce contexte, les parents s’intéressent à autre chose qu’aux seuls bulletins avec des notes. Les enseignants leur parlent de ce que leur enfant apprend à l’école et, avec ses parents, il prend connaissance de ses forces, de ses difficultés et des défis qu’il doit relever.
Je crois que le but de l’école est de former les élèves en fonction des exigences du 21e siècle et pour cela, ils doivent savoir lire, écrire et compter c’est évident. Mais il faut aussi, entre autres choses, qu’ils soient capables d’apprendre par eux-mêmes, d’avoir des méthodes de travail efficaces, de défendre un point de vue, de travailler en collaboration avec d’autres et d’utiliser les ordinateurs, ce que précisément les nouveaux programmes visent à développer. La mission de l’école invite d’ailleurs clairement à aller dans ce sens avec ses trois volets : instruire, socialiser et qualifier. Nous sommes tous d’accord pour dire que l’école ne doit pas être un fourre-tout; mais elle se doit également de tenir compte de ce que les sciences de l’éducation nous ont appris au cours des dernières décennies.
Plusieurs de nos enseignants n’avaient pas attendu la réforme pour commencer à enseigner dans l’esprit des nouveaux programmes. Ces nouvelles approches viennent donc consacrer, d’une certaine manière, un changement dont la nécessité était déjà ressentie depuis un long moment. Je me sens d’autant plus interpellé que notre école fait partie du réseau des seize écoles ciblées du Québec qui s’approprient les grandes lignes de la réforme et en expérimentent les programmes. Il est assez rare au MEQ que ce type d’expérience inclus l’expertise du privé !
Les programmes scolaires seront de plus en plus appelés à évoluer pour suivre le développement continu des connaissances aussi bien que le rythme accéléré des transformations de la société. Il y a beaucoup de travail à faire mais, il convient d’apprécier le chemin parcouru à l’Institut et ailleurs au Québec. En consultant notre site WEB , vous pourrez visualiser certaines réalisations actuelles et futures dont le projet d’encyclopédie virtuelle des vingt jeunes de la concentration encyclopéTIC. Le meilleur est à venir comme dit l’adage; on pourra ajouter dans quelques années que cette réforme a constitué une belle opportunité pour notre milieuŠ

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