Deux carnets, un texte, un même auteur et quelques réflexions

Parlant de Clément, il y va d’une périlleuse tirade dans deux carnets différents (ici et là) sur un même sujet ! Cela me suggère quelques constatations.
Au niveau de la pertinence du sujet et du texte cité par ce collègue membre (tout comme moi) du comité organisateur des RIMA 2004, je m’emballe moi aussi sur la piste suggérée : »… l’assemblage automatisé de certains types « d’objets d’apprentissage » (learning objects) s’avère impossible. » Là n’est pas le péril. Il réside plutôt dans le « risque » de doubler l’intervention.
Je suis à l’aise avec l’intention que je ressens au carnet RIMA de pointer vers Remolino pour ne pas « engager » le comité organisateur face à une réflexion personnelle ! Le terme « via » est-il assez « fort » ? Devrais-je suggérer à Clément d’ajouter une mention du type « pour un point de vue plus personnel, voir une suite chez… » ? En même temps, je me dis que le carnet RIMA est un endroit collaboratif pour tenir informé les gens qui gravitent autour de l’événement (participants du passé et/ou à venir) et peut-être aussi, un lieu de type forum pour soulever des pistes de discussion et de partage sur les questions entourant le multimédia d’apprentissage au sens large.
À ce moment, aurait-il eu à écrire deux billets ? Celui sur son carnet aurait pu être reproduit sur le carnet RIMA et probablement que tout aurait été correct… Je pense au cybercarnet des « edubloggers » qui fait ce genre de duplication et ça me paraît pertinent et correct, sur le plan éditorial. Des sites comme AlwaysOn et Ebn sont des portails collaboratifs qui complètent les carnets personnels des contributeurs et qui offrent, par la valeur ajoutée, un contenu supérieur à la sommes des lectures des carnets personnels (et je ne parle pas de l’économie de temps). Est-ce que je me trompe ?
Par contre, il y a un dilemne ! Sur un carnet personnel, j’ai un ton, une voie. Si je suis l’une des personnes qui a le rôle de sélectionner un billet sur un carnet collectif, est-ce que j’ai à me sentir mal de pointer vers mon carnet personnel ou à en publier le contenu (intégral ou pas) ? Clément sait que je ne doute pas de la pertinence de son choix (et surtout de ses intentions); je m’interroge tout haut pour chercher une voie dans l’élaboration de cybercarnets collectifs ou d’outils de publication collaboratifs qui s’inspirent de cybercarnets personnels (et souvent, professionnels). Cet idée, lancée en quelque sorte ici, doit être brassée car elle est porteuse de plus value.
Clément met en action une citation qu’il m’a partagée en fin de P.M. puisée sur le carnet de Lilia :
« Stop surfing, start making waves !« …