Vers une écologie de l’esprit

Je suis comblé quand Sebastian Fiedler traite de métacognition. À travers ces deux billets (1 et 2), il me fait découvrir Gregory Bateson et un livre*, « Steps to an ecology of mind« . Au fil de sept « métalogues » (dialogues sur la connaissance), l’auteur nous livre son propos.
Je reviens à Sebastien. Dans son deuxième extrait des « métalogues » de Bateson, il est question de quantifier le « combien on apprend » :
« Daddy – has anybody ever measured how much anybody knew?
Oh yes. Often. But I don’t quite know what the answers meant. They do it with examinations and tests and quizzes, but it’s like trying to find out how big a piece of paper is by throwing stones at it.
How do you mean?
I mean – if you throw stones at two pieces of paper from the same distance and you find that you hit one piece more often than the other, then probably the one that you hit most will be bigger than the other. In the same way, in an examination you throw a lot of questions at the students, and if you find that you hit more pieces of knowledge in one student than in the others, then you think that student must know more. That’s the idea.
But could one meassure a piece of paper that way?
Surely one could. It might even be quite a good way of doing it. We do measure a lot of things that way. For example, we judge how strong a cup of coffee is by looking to see how black it is – this is, we look to see how much light is stopped. We throw light at it instead of stones, it’s the same idea.
Oh.
 »
[Gregory Bateson]
« Ne pas comprendre ce que signifie les réponses… » En effet, la déduction qui nous fait croire qu’un enfant en sait plus qu’un autre parce qu’il a répondu la bonne réponse à plus de questions est un raisonnement plus que discutable… Le pari de Sebastian est (traduction libre) :
« Peut-être que les bons élèves apprennent à anticiper dans quelle direction et à combien de distance les pierres seront lancées. Tout ce dont tu as besoin alors (pour performer), est de savoir où placer temporairement ton petit morceau de papier… »
Je connais beaucoup de « placeux de papiers » (adultes) qui auraient avantages à comprendre les changements que le système scolaire vie en matière d’évaluation des apprentissages : nous quittons « l’âge de pierre ». Ces personnes, souvent, ont profité de la façon dont le système était organisé (voir ce film de 54 minutes mettant en vedette Violaine Lemay).
* Il semble qu’il y aurait une traduction de ce livre…

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