Les réseaux virtuels sont aussi de puissants réseaux sociaux

Il est minuit, heure de Paris. La dernière fois que je me souviens d’avoir fermé l’oeil, il était dimanche matin. Je ne comprends pas trop ce qui se passe… Je reviens de dîner (souper si on aime mieux) en ce lundi soir et je m’apprête à mettre fin à des heures bien excitantes et je m’étonne de disposer d’autant d’énergie. Il faut dire que les rencontres furent vraiment très agréables. Vraiment très très agréables !
Je laisse passer le vol sur Air France qui lui, comprend des heures vides de contenu pertinent. Bébés qui pleurent, repas plutôt ordinaires bref, tout ce qu’il y a de plus normal dans ce type d’envolé ! Sauf une chose : les écrans de télévisions permettent à chacun d’écouter ce qu’il veut. Qui a dit que les Français n’étaient pas capables de différenciation ?
Mais à partir de ce matin… holà, quel programme ! C’est que le réseau virtuel construit petit à petit n’est pas qu’imaginaire. Il y a vraiment des gens passionnants à rencontrer au bout de ces conversations Web que nous tenons à longueurs de mois… D’abord, un Serge Poust-Lajus hyper enthousiaste qui fait le point sur les récentes contributions québécoises d’un et de l’autre dans la carnetosphère et des répercussions sur les enjeux français. Il me projette l’image d’un groupe très dynamique (ce que nous sommes, je crois) et me nomme le plaisir qu’il prend à débattre avec nous. De plus, je ne peux compter sur meilleure préparation au contexte de mes interventions en sol Français sur l’intégration des TICE. Il est question de méthodes certes, mais surtout du rapport qu’entretiennent les gens de France avec l’autorité et la sacro-sainte liberté de pensée… Il est déjà 14 h et je me dois de me transporter « Place d’Italie » !
Là m’attend le Lycée Le Rebours. « Un pôle d’enseignement économique et tertiaire de la seconde jusqu’à bac+4 », mais surtout un proviseur très attentionné, un François Jarraud très disponible et toute une bande de jeunes étudiants français bien disposés à échanger avec « Monsieur le directeur/bloggeur québécois. Ouf, quel accueil !
Je n’en suis pas encore revenu. Un cours en accéléré sur la structure corporative du « contrat d’association » qu’ont les écoles privées françaises avec l’État, un autre sur le respect du charisme des communautés religieuses, une visite enjouée animée par le chef d’établissement d’une école qui vit les mêmes enjeux que nous, bref, je me suis fait un nouvel ami de M. Vandroux confronté aux mêmes réalités d’une école privée bien de chez nous ! Et je ne parle pas de l’heure passée à discuter avec les élèves de François qui a bien voulu arrêter son cours pour me laisser animer une discussion sur la famille traditionnelle éclatée, les valeurs des français, la question du respect de la langue, de la validité des sources qu’on trouvent sur le Net et j’en passe. On a aussi parlé Wikipédia avec le personnel de la médiathèque, de valeurs spirituelles avec l’animatrice pastorale et de réseaux avec un personnage bien particulier dont je ne me souviens plus du titre qui n’existe pas d’ailleurs au Québec. Et François, homme intense, effacé et efficace que j’ai bien hâte de revoir demain soir au dîner organisé avec le groupe des intervenants du Café Pédagogique ! Je me suis senti tellement bien reçu… et j’ai appris beaucoup sur le fonctionnement de l’école Française. Merci Serge de m’avoir dirigé vers cette belle école.
Il est cinq heure quinze et je suis pas au bout de mes peines, car je suis en retard pour rencontrer Emmanuel Davidenkoff journaliste/bloggeur de Libé qui me fait l’honneur d’une conversation en chair et en os. Et quelle conversation ! On passe des instants de grâce à régler le sort des communautés internationales préoccupées par l’éducation. On parle « blogging », RSS et réseautage. Je me fais expliquer le fonctionnement du Journal et pendant que le journaliste répond à quelques téléphones urgents qui n’en finissent plus de sonner, je lui installe un agrégateur en ligne à sa demande, car il vient de voir le lien puissant qui uni fil de nouvelles et pratique carnetière. Il est six heure trente et on termine la visite des espaces à bureaux de cet ancien stationnement converti en salles de presse en se donnant rendez-vous samedi matin pour la conclusion d’un événement auquel il aurait fallu que Marie-Andrée Chouinard soit présente… Je me charge de transmettre le relais. Je me souviendrai de l’importance de cette conversation sur la suite des événements en matière d’enjeux éducatifs internationaux !
Et la soirée se termine avec Yves, l’homme de la moto qu’il me fait bon revoir. La soirée se passe en échanges de projets et en conversations de toutes sortes. Si j’avais besoin de valider que les réseaux virtuels que nous bâtissons s’enrichissent de ces contacts sociaux, je viens de vivre la journée parfaite pour le prouver.
Et ça recommence demain matin à partir de sept heure ! Au dodo… il en est grand temps !

2 Commentaires
  1. Clément Laberge 17 années Il y a

    Merci pour ce compte rendu… qui fait rêver d’être de l’autre côté de l’Atlantique quelques heures!

  2. Opossum 17 années Il y a

    Récit de voyage

    Mario Asselin, qui se joindra bientôt à l’équipe, nous transmets les premières impressions de son passage printanier en France. Les réseaux virtuels sont aussi de puissants réseaux sociaux…

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