De l’accompagnement pour « je réfléchis »

Dans ce texte explicatif de « cyberportfolio 2.0 », j’insiste sur le fait « qu’on ne peut bien contruire ses apprentissages qu’à partir de ce qu’on peut nommer ». Je trouve important d’outiller davantage les utilisateurs de cet environnement d’apprentissage par des questions qui seront accessibles au besoin.
Le « propriétaire » du cyberportfolio doit d’abord prendre une décision au moment où il rédige son texte. Place-t-il cette contribution dans la catégorie « Je partage » ou dans « Je réfléchis » ? Nous avons l’intention de doter la catégorie « Je réfléchis » d’une « option » qui permettra à l’auteur de se faire accompagner dans son questionnement. Par défaut, s’il répond « oui » à la question «Souhaitez-vous un accompagnement pour vous aider à réfléchir?», cinq questions lui seront proposées. Un enseignant ou un administrateur des cyberportfolios dans un milieu donné pourra facilement changer ces questions par défaut. Aussi, parce qu’une fois répondues, les questions se reproduiront dans le billet, il deviendra possible d’enlever une question, d’en modifier la composition, d’en ajouter ou d’en enlever…
Les cinq questions de départ
Je propose les questions suivantes :

  • Quelles étaient tes intentions avant de compléter ce travail ? Quels buts poursuivais-tu ?
  • Comment as-tu réalisé ce travail ? Nommes les grandes étapes, les décisions que tu as prises…
  • As-tu eu des renoncements à faire ? Y-a-t-il eu des choix d’orientations à prendre ?
  • Qu’est-ce que ce travail te dit sur ce que tu es comme apprenant ? Qu’est-ce qu’il te dit de toi que tu voyais moins avant de le compléter ?
  • Quel défi crois-tu maintenant possible de relever à la suite de ce travail ?

À cette étape-ci de l’évolution de cyberportfolio 2.0, nous cherchons (l’équipe d’Opossum) à fignoler cet aspect de l’outil. Nous fournirons aussi aux utilisateurs en contexte scolaire la possibilité par la fonction « commentaire » d’aider le visiteur à compléter sa rétroaction au texte réflexif par la suggestion de questions à se poser; par exemple lors de l’accompagnement d’un cyberportfolio de directeur d’école ou d’un enseignant, le visiteur pourrait être un guide, un mentor ou un collègue et ces suggestions de questionnements pourraient aider à « échafauder » (le « scaffolding » de Vygotsky) la réflexion.
N.B. Le fil de nouvelles de ce cybercarnet est disponible et fonctionnel*, mais celui pour les commentaires ne l’est pas encore. Ça s’en vient…

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