L’école française va mal, va très mal, et le coupable, c’est lui!

J’avais évoqué au début avril la turbulence chez les lycéens en France qui manifestent contre les suppressions de postes d’enseignants du ministre Darcos et pour la qualité de leur éducation. Les jeunes Français ne décolèrent pas. Jeudi dernier, ils étaient dans la rue pour une huitième fois.
Dans la foulée de ces événements, la chaîne publique de télévision française à vocation culturelle et éducative, France 5 a fait porter l’émission Riposte du 20 avril dernier sur l’actualité éducative dans une discussion très animée entre six intervenants aux positions souvent irréconciliables. Je viens de revoir l’émission (accessible par ce lien) et je ne suis pas sûr qu’il faille vraiment monter aux barricades pour défendre ceux qui seraient coupables (selon certains) de bien des maux de l’école française puisqu’ils se sont bien tirés d’affaire eux-mêmes!
Néanmoins, Florence Castincaud, (des Cahiers pédagogiques) a fait parvenir à Philippe Meirieu un texte un brin ironique qui se veut un appui moral au grand pédagogue sur qui certains intervenants français aiment bien taper quand ils cherchent à identifier un bouc émissaire pour les malheurs qui les affligent. Ce billet «Le coupable idéal», constitue une réplique contre une répartie de Natacha Polony dans une portion de l’émission qui a tenté de faire porter à M. Meirieu le poids de certaines incapacités du système d’éducation français à obtenir la réussite souhaitée pour un plus grand nombre d’élèves.
À remarquer dans le flot des interventions, l’excellente «performance» d’Emmanuel Davidenkoff, un ami de «Mario tout de go»(1, 2) et ex tenancier lui-même d’un blogue où les débats étaient nombreux du temps où il était animé, «Carnet de correspondance». Les interventions d’Emmanuel m’ont paru être les seules à créer un brin d’unanimité sur le plateau. J’ai retenu entre autres, les trois principales revendications des lycéens à partir d’un récent sondage auprès de mille cinq cents jeunes français:

  • Occupez-vous davantage de nous… l’encadrement des profs, nous y croyons; plus votre intervention est individualisée, mieux elle porte.
  • Nous voulons réussir nos études… nous allons à l’école pour bosser; cessez de croire le contraire.
  • La garantie de niveau… nous y tenons beaucoup; le bac gage d’une culture générale atteinte doit refléter l’importance des savoirs qu’il promet.
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