Prendre les présences et réagir aux absences

Je ne lis pas souvent Marie-Claude Lortie. Je ne sais pas ce que je manque, mais ce matin le mot «école» est écrit dans son titre de billet trois fois plutôt qu’une…

«N’y a-t-il pas quelque chose de profondément désespérant dans le fait que la CSDM trouve nouveau et spécial et preuve de sa bonne volonté et de son sérieux, d’appeler à la maison quand un enfant manque à l’appel?»

Poser la question c’est y répondre…

Preuve que les gestes les plus simples avaient été mis de côté. S’assurer de la présence de chacun et réagir dès lors qu’on s’aperçoit qu’un étudiant «est manquant» est le b.a.-ba du manuel d’une bonne direction d’école.

Désolé de devoir reprendre la CSDM sur ce point, mais Mme Lortie a raison sur ce coup-là: «Depuis quand est-ce que appeler à la maison quand un enfant est absent est devenu une mesure innovatrice dont la commission scolaire peut se targuer?»

Je n’en reviens pas moi non plus!

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3 Commentaires
  1. Esther 14 années Il y a

    C’est effectivement inquiétant ! J’avais déjà entendu un professeur dire que l’école avait cessé d’appeler pour tel élève parce que les parents trouvaient ça dérangeant, ce genre d’appel tôt le matin. Même si c’est un élève de secondaire 5, je pense quand même que c’est le devoir du parent de recevoir l’appel.
    Si l’école abandonne parce que les parents ont abandonnés, que reste t-il à ce jeune?

  2. Photo du profil de Caroline
    Caroline 14 années Il y a

    C’est quand même un peu fou cette déresponsabilisation des parents. Malheureusement, j’ai une amie qui fuyait littéralement les appels de l’école quand les enfants restaient à la maison pour X raison. D’où vient cette démonisation de l’école?

  3. Mathieu Noppen 14 années Il y a

    Ce qui est encore plus frustrant est quand les parents s’indignent quand l’école met 15 à 20 minutes, après le début des cours, pour appeler à la maison, alors que les parents savent très bien que leur jeune n’est pas à l’école.
    Oui, il s’agit de la responsabilité de l’école d’avertir qu’un jeune est absent, mais la décence veut que les parents prennent eux aussi la peine d’avertir s’ils savent que leur jeune n’est pas présent.
    Si l’on se transfère au milieu du travail, est-ce le patron qui appelle pour vérifier si l’employé est malade?
    Il faut que l’école prenne ses responsabilité, mais il faut aussi que les parents prennent les leurs.

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