Le Bivouac urbain est lancé!

Le soleil se lève sur un beau samedi ensoleillé à Québec, mais 85 créateurs (formant 26 équipes différentes) n’ont pas dormi cette nuit. La compétition de création de jeux vidéo du Bivouac urbain a débuté vers 19 h hier soir, dès l’annonce du thème devant inspirer chacun: «Antithèse». Les organisateurs ont défini le concept pour le bénéfice de chacun… «Personne, chose aux qualités, à la nature opposées à une autre». Les développeurs auront un répit obligatoire à compter de 10 h ce soir, jusqu’au lendemain, 6 h.
Les grands médias ont joint les rangs des plus petits relayeurs depuis hier soir. Topos à la télé, articles dans les journaux… La table est mise (quelques photos par ici)! Ce matin au Soleil, deux pleines pages de couverture d’une grande qualité:

Accompagne ces deux «papiers», de belles photos en couleur et deux tableaux qui contextualisent l’événement «Bivouac urbain» dans l’émergence du secteur «techno-culture» du quartier.
Échelle temporelle
1985… Lancement de Super Mario Bros au Nintendo
1994… Aménagement du parc Saint-Roch, début de la revitalisation
1998… Arrivée de Sarbakan
2000… Arrivée de Beenox
2005Arrivée de Ubisoft
2008… Fondation de l’ENDI
Les cinq plus gros studios de jeux vidéo à Québec
Beenox… 315 employés
Frima studio… 250 employés
Ubisoft… 240 employés
Sarbakan… 100 employés
Long tail studios… 60 employés
Conférence de Samuel Archibald et de Gabriel Gaudette
La première activité au programme avait lieu vendredi soir: une conférence ayant pour sujet «Le jeu vidéo dans la culture». Aux quelques notes prises «en gazouillis» (1, 2, 3, 4, 5), s’ajoutent deux éléments d’importance dont je n’avais pas pris la mesure:

  • Le machinima n’est pas qu’un genre cinématographique. C’est une technique de production audiovisuelle qui emprunte beaucoup au domaine du jeu vidéo. Contraction des mots «machine», «animation» et «cinéma», on peut retrouver bon nombre de ces productions sur ce site. J’ai été surpris de constater que plusieurs membres de mon réseau connaissaient ce concept. «Je connais et… j’adore Red vs Blue. Ils m’ont tellement fait rire» écrivait Benoît Gagnon. «Annie Bacon avait fait un film en machinima pour promouvoir son premier livre, «Les naufragés de Chélon» de la série Terra Incognita», m’écrivait aussi Sébastien Provencher. Enfin, Caroline Jouneau-Sion a a attiré mon attention sur le fait que les Dossiers de l’ingénierie éducative (#65) évoque l’existence des machinimas dans sa thématique sur les «Mondes virtuels et espaces imaginaires».
  • Plusieurs laboratoires d’études sur les jeux vidéos commencent à prendre de l’importance au Québec. Samuel et Gabriel travaillent pour celui de l’UQAM NT2, le laboratoire de recherche sur les oeuvres hypermédiatiques. L’Université Concordia aurait le sien, le groupe de recherche Technoculture, Art & Games (TAG) qui a lui aussi son événement connu sous le nom de «Live Game Code». L’université de Montréal abrite Ludiciné qui se concentre sur «le cinéma interactif et le jeu vidéo». Enfin, l’Université de Sherbrooke n’est pas en reste puisqu’il est en train de structurer un groupe sous la direction de Denis Bélisle et d’Alexandra Munger qui travaillent sur «L’épouvante en soi: horreur physiologique et jeux vidéo».

Dans le contexte des activités du colloque scientifique de Ludovia auquel je participerai, je serais très heureux d’agir en relayeur…

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