À go, on change le monde

À partir de demain, je serai l’un des neuf mentors de l’École d’été de l’Institut du Nouveau Monde, accompagnant un groupe de trente-cinq jeunes de vingt à trente ans inscrits au parcours «À go, on change le monde», profil «développement de projet». Ce soir, nous avons eu l’occasion d’échanger entre mentors de ce profil et de l’autre, idéation de projet» dans le contexte d’une petite rencontre en «pré-ouverture» de l’école qui débute véritablement demain. Chacun a eu l’occasion de se présenter un peu et de nommer sa perspective face aux défis qui nous attendent.
Moi et deux autres mentors sommes «les vieux» du groupe. La majorité des autres intervenants sont dans la vingtaine ou le début de la trentaine et c’est très rafraîchissant de se retrouver ainsi entouré. Nous avons été très bien accueillis. Les gens qui ont déjà participé à l’événement sont très enthousiastes face à cette occasion de se ressourcer au contact des jeunes qui participent à l’école d’été. C’est souvent comme ça que ça se passe dans le cadre d’une activité bénévole: ceux qui sont là pour donner se trouvent à être ceux qui reçoivent le plus! C’est ce que je retiens des témoignages entendus ce soir. Avant d’arriver, je me sentais comme les joueurs russes venus rencontrer les Canadiens dans cette série du siècle en 1972: je suis venu pour apprendre. Maintenant, je sais que les prochains jours seront palpitants!
L’entrepreneuriat social sera au coeur des activités au programme. Nous aurons l’occasion de vivre trois séances de travail en après-midi et, à titre de mentors, nous avons l’accès aux autres activités de l’école d’été. Personnellement, je ne manquerai pas la table ronde de demain soir, «Le Web : cause ou solution à la crise des médias ?», en compagnie de Sophie Cousineau (journaliste et chroniqueuse à La Presse et sur Cyberpresse.ca), Bernard Descôteaux (directeur du Devoir), Louise Lantagne (directrice générale de la télévision de Radio-Canada) et André Mondoux (sociologue spécialiste des technologies de l’information).
On me dit qu’il y aura plus de 400 jeunes inscrits à l’événement, répartis dans trois parcours. Cette septième édition a pour thème Cet été, on fait la une! et Michel Venne (D.G. de l’I.N.M.) écrit dans le cahier du participant que «pour faire la une, il faut se démarquer de tout ce que l’on entend déjà». Ainsi posée, «la mission» est intéressante.
On pourra suivre l’école d’été par l’entremise de Twitter par le «tag» #EE2010. Je sais qu’au moins une autre blogueuse est sur place (Kim Auclair) puisqu’elle était présente à la réunion de ce soir. J’espère en découvrir plusieurs autres, d’autant plus qu’un des parcours/profil est centré sur les médias sociaux. On m’a aussi rapporté que l’assemblée citoyenne de dimanche sera accessible à distance par l’entremise du site Web de l’École d’été de l’INM.
Une chose est certaine, tout est en place pour continuer d’apprendre à changer le monde!
N.B. Complément d’information dans cet article au Devoir.

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