De quoi le Québec a-t-il besoin en éducation ?

Note : Ce billet a d’abord été publié sur le site du Voir, dans la section « Blogues ».

Ce matin, je rencontrais Vincent Marissal (chroniqueur politique à La Presse et à l’émission Bazzo.tv) dans le contexte d’une entrevue un peu particulière. Elle est liée à un des récents projets de Marie-France Bazzo (animatrice, journaliste), de Jean Barbe (écrivain et journaliste culturel) et du blogueur Marrisal : le livre « De quoi le Québec a-t-il besoin ? ». Je rappelle l’ambition première du document qui a connu un certain succès et qui voulait simplement contribuer à une « nécessaire » réflexion sur le Québec d’aujourd’hui.

« Nous avons interrogé une vingtaine de personnalités (en plus d’une quinzaine d’entrevues effectuées ces deux dernières années à Bazzo.tv) pour connaître leur diagnostic du Québec d’aujourd’hui, les solutions pour le Québec de demain, leurs espoirs, leurs rêves (source). »

On comprendra donc que le trio récidive avec une suite, « De quoi le Québec a-t-il besoin en éducation ? ». Je ne connais pas le nom des autres personnes contactées pour documenter le sujet de ce prochain opus, mais je sais qu’on attendra cet autre bouquin en octobre prochain.

Ce matin donc, j’ai eu le bonheur de discuter éducation pendant plus d’une heure avec M. Marissal. On m’a soumis d’avance les questions et j’ai puisé le plus profondément possible dans mes convictions pour offrir quelques idées, sur la base de mes vingt-deux années au contact des élèves, des parents et de tous les autres acteurs du réseau de l’éducation. Depuis 2005, j’ai évidemment pu prendre un peu de recul oeuvrant davantage en périphérie des organisations scolaires, mais au hasard de plusieurs des mandats qui m’ont mené en classe où dans une école, ma vision de ce qu’il faudrait pour améliorer l’éducation au Québec s’est précisée, au point de devenir un sujet de conversation avec mes proches.

Dans ma préparation, mes presque dix ans de blogues m’ont été bien utiles. Plusieurs billets relus ces derniers temps m’ont ramené aux sources de mes convictions d’éducateurs. Certaines rencontres comme celles avec Jeannine Guindon ou Thomas De Koninck ont laissé beaucoup de marques dans ma pratique et je n’aurais pu trouver de meilleures inspirations.

Lorsque j’ai été rejoint la semaine dernière pour sonder mon intérêt à participer, je me suis assurer qu’on connaissait mon penchant pour l’école autonome, la valorisation professionnelle des enseignants et ma position sur les difficultés liées à la prise de parole en éducation. On m’a répondu que mon militantisme à la Coalition Avenir Québec faisait partie « du tout » qui avait attirer l’attention et que je n’avais pas à mettre de côté ce volet de ma vie professionnelle d’aujourd’hui.

Ce matin, j’ai parlé de la nécessaire mise en réseau des enseignants, du besoin qu’ont nos tout-petits d’être éduqué aux délais et d’affordance puis de connectivisme. Bien entendu, ma fixation sur l’urgence de remplacer les murs par des fenêtres dans nos écoles a occupé quelques minutes de cette conversation.

J’espérais avant tout passer du bon temps avec Vincent Marissal, un homme qui me fascine; j’ai été comblé…

L’entretien a débuté vers 11 h 45 et s’est terminé vers les 13 h 20. Merci à ceux qui ont eu une bonne pensée pour nous deux (une version de ce texte ayant été publiée tôt ce matin au Voir)… et ne vous gênez pas pour nous offrir votre réponse à la question !

Mise à jour du 31 octobre 2012 : Le livre sort en librairies !

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