Marcel, cri…-nous patience avec tes Olympiques

Note : Ce billet a d’abord été publié au Journal de Québec dans la section « blogue ».

La célèbre accolade entre Marcel Aubut et le président russe Vladimir Poutine
La célèbre accolade entre Marcel Aubut et le président russe Vladimir Poutine[/caption]

Pour une énième fois, Marcel Aubut met de la pression sur le maire de Québec pour raviver le dossier des Jeux Olympiques d’hiver à Québec. Selon le président du Comité olympique canadien, la nomination de l’Allemand Thomas Bach à la présidence du CIO rendrait «plus accessibles les Jeux».

Foutaise…

Après les 51 milliards US de Sotchi, le prix serait coupé de moitié que ce ne serait pas plus accessible pour Québec, sans compter le problème des standards techniques suffisants pour tenir les épreuves de descente masculines en ski alpin.

Marcel Aubut souhaite entretenir le rêve olympique dans le contexte du retrait de la candidature d’Oslo en vue des Jeux de 2022. Régis Labeaume n’est pas dupe. Contrairement à ce que pense Me Aubut de la stratégie du maire de Québec, on doit rester le plus insensible possible au chant des sirènes olympiques…

«Ça fait assez longtemps que je vous dis que ça va mal, les Olympiques d’hiver. À un moment donné, ils vont nous faire signe. Ça va arriver! (large sourire)… Ils vont nous appeler un jour, vous allez voir, parce que là, c’est Pékin encore? Des Olympiques d’hiver à Pékin? Y a-t-il de la neige à Pékin?» – Régis Labeaume (source)

Marcel Aubut a beau répliquer que le maire «se trompe» et que «ça ne marchera jamais comme ça»… tant mieux si ça ne marche pas !

La seule fenêtre d’opportunité – et encore – pour Québec est celle où ce serait le CIO qui marcherait sur sa peinture après s’être pris lui-même au piège de l’extravagance.

«Marcel, son terme achève et il voudrait bien qu’il se passe quelque chose, mais moi j’ai du temps en masse», affirmait hier, Régis Labeaume.

Marcel Aubut a qualifié les Jeux de Sotchi de «Jeux parfaits».

Québec doit absolument éloigner ce calice et nous dispenser de boire le champagne d’Olympe.

Québec ne doit rien céder aux rêves de grandeur et d’orgueil de Marcel Aubut.

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