Des commissaires scolaires élus dans l’indifférence

Note : Ce billet a d’abord été publié au Journal de Québec dans la section « blogue ».

Le message est clair. À 4,85% de taux de participation au Québec, les élections scolaires n’intéressent personne.

Ayant coutées 20 millions de dollars dans une période où chaque sous est remis en question, les élections scolaires – à tout le moins – doivent être abolies.

En 2007, année du dernier scrutin, on avait atteint 7,8% et on disait que ça ne faisait pas «sérieux». Le ministre Yves Bolduc a répété partout où il le pouvait que si «vous croyez que les commissions scolaires sont importantes, on vous demande de l’exprimer en allant voter». Le moins qu’on peut interpréter, c’est que les commissions scolaires – telles qu’elles existent actuellement – ne sont pas importantes aux yeux des électeurs.

On peut lire depuis hier, avant même de connaître les piteux résultats de participation, que Philippe Couillard souhaite redéfinir «le mandat confié aux enseignants et aux directions d’écoles, chargées de prendre la relève des commissions scolaires quant aux services de nature pédagogique». Ça me paraît être la première chose à faire…

«Le rôle joué par les commissions scolaires ne sera plus ce qu’il était. (…) Au cours des prochaines semaines, Québec va donc recentrer l’encadrement au palier local, dans le cadre d’une révision assez profonde du mandat et des responsabilités des différents paliers dans le réseau scolaire.» (source)

Les commissaires scolaires ne devraient plus exister quant à moi et on devrait remplacer les commissions scolaires par des centres de services beaucoup plus souples, exclusivement dédiées aux services des écoles.

Sur la base de ce que propose Jean-Pierre Proulx, par exemple, on pourrait faire oeuvre utile en confiant aux «membres d’un collège électoral formé de personnes qui détiennent déjà un mandat au sein d’un organisme public» la tâche de les nommer, si on tient absolument à ce que des commissaires soient maintenus en poste.

À partir d’aujourd’hui, une réflexion sur l’avenir de la gouvernance du réseau public d’éducation s’impose.

Les élections scolaires de 2014 auront été les dernières…

Mise à jour du midi : Annonce de Yves Bolduc, «Québec veut revoir en profondeur la gouvernance des commissions scolaires», «Le statu quo n’est plus possible» et commentaires de l’ineffable Michel Hébert.

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