À propos du profil d’apprentissage des élèves

Plusieurs parents d’élèves de l’Institut se demanderont quel type de profils d’apprentissage chacun des programmes de formation du Pavillon St-Louis favoriserait-il ?
Plusieurs élèves possédant les caractéristiques suivantes seront valorisés à l’intérieur du programme CARRIERE :
Au niveau de la personnalité de l’apprenant :
Autonome, de nature
Curieux, spontanément
Responsable, en général
Ouvert, aux autres et aux différences des autres
Au niveau de sa façon de travailler :
Possède de bonnes aptitudes pour le travail en équipe
Souvent, par lui-même, initie une tâche
Aime la réflexion, les jeux de logique
Fait preuve de grande créativité
Au niveau intellectuel, le potentiel de chacun des apprenants, quel qu’il soit, sera bien développé. Bon programme pour l’élève qui aime utiliser l’informatique comme outil de travail.
Risque d’être mal servi par le programme : l’élève très individualiste fortement stimulé par la compétition…
Voici un texte issu d’un document du programme PROTIC qui peut inspirer l’élève « visé » :
« L’élève d’aujourd’hui est appelé à vivre dans un monde en perpétuel changement.
L’élève vit dans un monde en rapide et constante évolution qui nécessite qu’il « développe dès son plus jeune âge la capacité de s’adapter sans perdre pour autant son identité ». Sans vouloir généraliser, car chaque élève est unique dans sa façon d’être et d’apprendre, force est de reconnaître que des changements importants sur les plans familial, socio-économique, culturel et technologique influencent la pensée et l’agir des enfants et des adolescents de cette fin de siècle et interpellent la mission de l’école. « Les enfants ont changé et leur environnement familial s’est transformé, les savoirs se sont développés et sont devenus interdépendants, les enseignants redéfinissent les liens avec leur profession et les autres lieux d’acquisition du savoir. Cela n’est pas sans conséquence sur ce qui se passera dans l’école de demain et sur la dynamique même d’une intervention pédagogique qu’on souhaite appropriée».
L’élève est l’agent premier de ses apprentissages, « le moteur de l’activité éducative ». Au coeur de toute intervention pédagogique axée sur le développement de l’élève et impliquant un processus de changement de sa part, il « est le seul être au monde qui puisse construire son savoir ». De son intérêt et de sa motivation à apprendre, de ses efforts et de ses investissements, de son rythme et de son style d’apprentissage, de ses ressources intérieures et de ses aptitudes à apprendre, dépend directement la qualité de ses apprentissages et de son cheminement scolaire.
La reconnaissance de l’élève comme l’acteur principal de ses apprentissages appelle « une pédagogie qui mise sur le dynamisme profond et vital » de l’élève et sur sa capacité de croissance et d’engagement actif dans sa formation. Elle implique qu’on place l’élève dans des situations d’apprentissage signifiantes et variées qui représentent pour lui des défis et l’incitent à utiliser ses stratégies cognitives et métacognitives pour construire ses savoirs et développer sa personnalité.
Il importe aussi que l’élève participe à l’évaluation de ses apprentissages, car l’évaluation fait partie intégrante de l’apprentissage. En plus de fournir à l’élève une rétroaction sur la qualité de ses apprentissages et sur la pertinence et l’efficacité de ses stratégies cognitives et métacognitives, l’évaluation agit sur sa motivation, le soutient dans sa démarche d’apprentissage et dans la construction de ses savoirs. Quant à l’auto-évaluation, elle contribue à renforcer son autonomie et sa responsabilité dans le cadre de son cheminement scolaire
. »
Plusieurs élèves possédant les caractéristiques suivantes seront valorisés à l’intérieur du programme DEFI :
Au niveau de la personnalité de l’apprenant :
Rigoureux, dans ses convictions
Travaillant, surtout en solitaire
Organisé, méthodique et aimant se fixer des objectifs
Au niveau de sa façon de travailler :
Se sent stimulé par le travail à accomplir
Productif en présence d’un guide dans ses apprentissages
A des opinions bien arrêtées sur plusieurs sujets qu’il aime bien partager
Démontre de belles qualités d’entrepreneur qui profiteront à être sollicitées
Au niveau intellectuel, le potentiel de chacun des apprenants, quel qu’il soit, sera bien développé. Bon programme pour l’élève qui aime utiliser l’informatique comme outil de travail.
Risque d’être mal servi par le programme : l’élève qui a besoin constamment d’interagir avec les autres pour devenir « productif »…
Voici un texte issu d’un document de travail, PENSER ET VOIR AUTREMENT faisant partie d’un site « vitrine » des commissions scolaires de la Montérégie : LE CHANGEMENT PÉDAGOGIQUE, TOUT UN PROGRAMME. Sa lecture peut grandement inspirer l’élève « visé » :
« Quand on interroge les jeunes sur l’école actuelle, ils nous livrent des intérêts, des attentes, des préoccupations, des satisfactions et des insatisfactions. Ils nous parlent de leur «métier d’élève» et de ceux qui les aident à le vivre. À la fois, ils font une autocritique de leur propre rôle et une critique de celui qu’assument leurs enseignantes et enseignants. Ici, il ne s’agit pas de reprendre toutes ces critiques. Elles sont généralement connues. Il faut plutôt dégager ce qu’est l’élève dans tout ce contexte.
Quelles sont les demandes des jeunes à l’égard du quotidien de l’école? Elles sont peu nombreuses, mais elles manifestent le souhait d’un changement en profondeur fondé sur des attentes et des préoccupations importantes :
Une pédagogie qui mise sur l’activité plutôt que sur la passivité.
Une pédagogie qui utilise des moyens modernes d’apprentissage.
Une pédagogie qui prend en compte qu’on n’apprend pas tous de la même manière et à la même vitesse.
Une pédagogie juste pour tous les élèves.
Une pédagogie qui permet de comprendre pourquoi on doit apprendre certaines choses.
Des enseignantes et des enseignants qui sont des communicateurs variant leurs moyens pédagogiques.
Des enseignantes et des enseignants qui se préoccupent au moins autant des élèves que du programme.
Ces attentes sont une invitation à une remise en question radicale des principales pratiques pédagogiques, notamment en salle de classe. Il faut accepter que la pédagogie actuellement pratiquée dans la majorité des écoles n’est pas une source de motivation suffisante pour l’élève. La motivation se crée par un environnement stimulant fondé sur l’activité. La passivité n’a jamais engendré la motivation, mais plutôt la dépendance.
Les jeunes nous disent qu’ils souhaitent une pédagogie qui accorde de l’importance au fait qu’on n’apprend pas tous de la même manière et à la même vitesse. Cela devrait être une évidence pour le personnel scolaire. Mais l’acceptation de cette évidence doit dépasser la rhétorique. Elle conduit directement à modifier les pratiques quotidiennes en salle de classe en se centrant sur le rythme et le style d’apprentissage de l’élève. Mais pour respecter ce style d’apprentissage, il faut le connaître et le transcrire dans une pédagogie qui le valorise.
Quelles sont les principales constatations sur le sujet? La majorité des recherches, particulièrement en psychologie cognitive, confirment que l’apprentissage est avant tout un processus d’association fondé sur l’utilisation d’habiletés mentales. Donc, apprendre, c’est associer entre eux des éléments qui ne semblent pas avoir de liens apparents immédiats pour celui qui est en situation. C’est remettre de l’ordre dans un désordre d’informations. Apprendre est donc un processus qui mise sur la tension déséquilibre/équilibre.
Dès le début des années 60, J.R. Suchman a bien démontré que trois grands styles d’apprentissage s’observent chez les jeunes et chez les adultes.
Le style descriptif-analytique: c’est un apprentissage qui part du connu pour aller vers l’inconnu.
Le style rationnel: c’est un apprentissage étape par étape qui suit la logique interne d’un contenu à transmettre.
Le style relationnel: c’est un apprentissage inscrit dans un processus de découverte centré sur les mises en relation.
Toutes les recherches ultérieures explicitent en quelque sorte ces trois styles souvent sous des appellations différentes. De plus, les recherches démontrent que le respect du rythme et du style d’apprentissage d’une personne passe inévitablement par une modification de la manière de concevoir l’acte d’apprendre. En d’autres mots, il faut passer d’une pédagogie fondée sur l’enseignement à une pédagogie fondée sur l’apprentissage.
 »
Plusieurs élèves possèdent des caractéristiques pouvant « convenir » aux deux programmes » !

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