Table ronde « L’Université numérique nationale et francophone, rêve ou réalité ?

Cette discussion auquel participent des gens de qualité permet de comprendre que la mutualisation et la concentration des moyens rendent accessible la connaissance davantage tout en augmentant la reconnaissance… La question se pose : Comment construire une Université Nationale, francophone et numérique ? Le modèle présenté par le professeur Albert-Claude Benhamou (Ministère de la jeunesse, de l’Éducation) est celui de L’UMVF (c’est une université thématique virtuelle dans le secteur médical). Il regroupe vingt-deux universités qui ont une composante « médecine » dans leurs programmes, donc environ les trois-quarts des universités qui offrent la médecine. Il est important de préciser que L’UMVF n’est pas une université de substitution; elle est complémentaire aux établissements. La mise en commun de l’ensemble des expertises respecte le fait que maintenant, l’ordinateur est devenu le crayon des élèves du troisième millénaire… C’est aussi un instrument de formation continue qui permet la lutte contre la fracture numérique (la difficulté d’accès des pays en voie de développement). Les contenus sont accessibles gratuitement…
Ensuite, Jean-Michel Debru (Université Joseph-Fourier) est venu traiter de la mutation culturelle du corps enseignant pour que le concept entre dans la pratique. « Obtenir la participation de tous » est l’enjeu; ce n’est pas gagné ! Les enseignants doivent s’approprier les outils et les concepts et ils ont peu de temps… Les étudiants sont pragmatiques; ils veulent réussir les examens d’abord et après, ils ont du temps pour autre chose… La stratégie comporte de favoriser l’accès au portable par plusieurs moyens. Le problème des copyright est un enjeu ici également; c’est un débat ouvert qui met en difficulté lorsqu’il y a production de contenu. L’ouverture des bases de données fait que le cours de « M. Machin » est protégé et il faut obtenir que chacun ouvre sa diffusion de la connaissance. La certification, la validation, la qualification ça c’est autre chose et on ne s’occupe pas de cela à L’ UMVF.
Par après, Mme Françoise Preteux (Professeur à l’Institut National des télécommunications) nous a entretenu de communication visuelle. L’internet introduit des nouveaux languages ce qui requiert un arrimage. Il a été question de données multi-média de création et d’indexation de contenus et méthodes d’analyse d’images moins normées. M. Gilbert Touzot (INSA Rouen) a suivi en traitant du secteur des ingénieurs. C’est passablement la même approche qui se vit dans un projet sur cinq ans, minimum, qui respecte la diversité de l’identité et la dynamique des partenaires. Ici on parle d’une expérience multilingue. C’ est un ensemble cohérent de ressources pédagogiques disponible sur le WEB un peu sur le modèle « Open courseware » du MIT qui a brassé le concept. On est parti de l’existant et on a regroupé des expériences, on a défini des priorités pour conduire vers un portail commun qui engage le milieu économique.
Intéressante présentation !

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