Le privé, une famille ouverte !

En août 1983, j’entrais par la grande porte du Collège du Mont-Sainte-Anne et j’étais loin de m’imaginer tout ce que les vingt-deux années suivantes me réserveraient. Je me souviens de cette première journée. Avec mes collègues Serge et Gilles, nous avions entrepris de réparer des « mini-putt » en nous disant que cela pourrait servir. Nous avions vite réalisé que le seul service que cela pouvait rendre, était de mieux apprendre à se connaître… Moi, « pas manuel pour deux cennes », une chance qu’on n’en est pas resté là, car ma « carrière » aurait été très courte dans l’enseignement.
Serge est toujours là, fidèle compagnon. J’ai perdu Gilles de vue deux ans plus tard. Mais j’ai rencontré au fil du temps des gens extraordinaires; des André, des Onil, des Auguste. Plusieurs rencontres ont été électriques. Simone l’unique, Marjolaine la discrète, Pierre le rigolo (« r’fait-moi jamais ça!) et puis des gens qui m’ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour que je puisse apprendre, Euchariste Paulhus, et Jeannine Guindon entre autres. Et puis des collaborateurs proches, Manon, Ben, Nike, Chuck, Jean, ti-Bern, Daniel et de nombreux enseignants et membres du personnel, des religieux et religieuses… Et je ne parle pas des gens que je côtoie depuis sept ans à Québec (j’aurai l’occasion d’y revenir).
C’est en pensant à eux que je quitte les lieux de ma dernière assemblée générale des directeurs/directrices de la FEEP. Sans tambour ni trompette, je dis aurevoir à du bon temps, de beaux souvenirs et certains accomplissements. Je suis bien jeune pour faire un bilan de la contribution que j’aurai apporté. Et puis surtout, bien que n’occuperai aucune fonction m’autorisant à ressentir un certain sentiment d’appartenance à la famille du privé, je leur serai toujours reconnaissant de m’avoir accueilli. En servant les intérêts d’une communauté élargie, des gens du public, des gens des ministères, des gens de d’autres nationalités et des personnes en dehors du système d’éducation, j’aurai quand même l’impression de ne pas renier mes origines.
Parce que la famille du privé est ouverte, parce qu’elle croit fermement à la collaboration, parce qu’elle n’a jamais voulu s’affirmer aux dépens de qui que ce soit, je me sens libre de continuer mon chemin sans devoir laisser quelqu’un derrière…
Beaucoup m’ont salué de façon particulière lors de ces deux journées de réunions. À la manière d’un « à bientôt » dans une « autre vie » comme !
J’ai apprécié chaque moment passé avec les permanents du MEP, de l’AIES, de l’AIPEQ, des CEP, de la FAEP et de la FEEP. Du patriarche Yves en passant par Soeur Annette, de Denis en allant jusqu’à Guy, de Johanne à Jean-Roch, les directions d’école privées m’auront tout appris.
Je leur en serai éternellement reconnaissant. MERCI !

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