Rencontre avec Jill Barber au FEQ

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Crédits photos: Pierre-Hugues Carmichael

J’attendais ce spectacle de Jill Barber avec envie. Moi et les six cents autres personnes qui s’étaient entassées à l’Impérial avons été gâtés par une artiste au charisme évident qui a une présence sur scène hors de l’ordinaire. Elle a puisé dans son répertoire riche de quatre disques, tout en privilégiant son dernier, Chances. Une pièce fort appréciée de Leonard Cohen – Dance me to the end of love – a aussi enflammé l’atmosphère en fin de concert qui s’est prolongé, avec trois rappels. Le public en redemandait encore…

En plus de cette magnifique prestation au Festival d’été de Québec 2010, j’ai eu droit en bonus à une rencontre d’après spectacle que j’avais négociée par l’entremise de Twitter (ma demande en deux temps, 1, 2 et sa réponse). C’est qu’en début de journée, j’étais pas mal intrigué de voir passer des gazouillis de cette artiste qui donne souvent dans le jazz des années 40 et 50; quel beau paradoxe!

Ma rencontre a eu lieu après la séance d’autographes qui a ponctué une soirée déjà très chargée pour Mme Barber. Il faut dire que pendant le spectacle, elle s’est offert un tour de salle, montant même sur une balustrade avec l’aide de votre humble serviteur qui craignait un peu pour la jeune dame d’une trentaine d’années. Elle semblait en confiance…

D’entrée de jeu, je lui ai demandé si «ses salles» étaient toujours aussi énergiques. Elle a eu vite fait de me dire que l’intensité du spectacle de ce soir était liée à la qualité de l’audience qu’elle a qualifiée de «outstanding». Jill Barber s’est efforcée de nous parler en français toute la soirée et le public lui a bien rendu sa gentillesse en l’ovationnant à plusieurs reprises. Elle semblait encore transportée au moment d’aborder le sujet motivant ma rencontre, l’utilisation des réseaux sociaux dans le contexte de sa carrière d’artiste.

Elle m’a d’abord indiqué sa préférence pour son canal Twitter qu’elle alimente par elle-même depuis un bon bout de temps (310 abonnements et 2,123 abonnés au moment d’écrire ce billet). Par rapport à Facebook, c’est la simplicité et la facilité d’établir le dialogue qui l’a séduite. «C’est normal que je ne puisse tout faire par moi-même et je remercie mon équipe de m’appuyer dans l’utilisation du Web, mais je me réserve Twitter parce que c’est le lien le plus direct que j’ai trouvé pour communiquer avec les gens». Elle répond parfois aux internautes qui l’interpellent, elle suit quelques centaines de comptes et à l’entendre parler de ce dispositif, j’ai bien l’impression que le meilleur est pour l’avenir. On comprendra qu’en ce qui me concerne, j’ai apprécié au plus haut point qu’elle me confirme l’entrevue, quelques minutes seulement après l’avoir contactée. Je me suis permis «d’immortabiliser» le fameux tweet de réponse avec «les moyens du bord», mon iPhone (désolé pour la qualité de la photo)…

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Notre discussion s’est terminée au moment où elle me questionnait sur ma démarche pendant le présent Festival. J’ai pris le temps de lui expliquer le contexte, mais rapidement, on s’est remis à reparler de musique, de jazz et de concert, dont de sa dernière visite à Québec qui remontait à un passage au Palais Montcalm. Le retour pour l’Ontario étant prévu au matin, c’est avec ravissement que je l’ai remerciée de son temps et du magnifique concert qu’elle nous a offert.

Drôle de hasard aujourd’hui… je lisais ce billet de Guillaume Déziel, le gérant de Misteur Valaire («Misteur Valaire et le «Pay What You Want» : des résultats concrets»). Jill Barber a employé l’expression «direct to fan» dans notre conversation. J’étais loin de me douter que je rencontrerais en soirée une artiste de renom (un Junos «Artiste féminine de l’année 2007 au Canada) qui chemine en ce sens par son authenticité et une disponibilité certaine.

Inutile d’ajouter que cette rencontre (et le spectacle) fait partie de mes coups de coeur du Festival! Il ne me reste qu’à trouver des bonnes photos du concert de ce soir. Peut-être du côté de Pierre-Hugues Carmichael ?

Mise à jour du lendemain: Les photos sont en ligne sur Flickr; j’en ai profité pour en ajouter une au début de mon article… Aussi, sur Twitter, on peut en savoir davantage sur ce que pense Miss Barber de la foule présente lors de ce concert…

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1 Commentaire
  1. […] Étant un fan fini de Jill Barber, je débuterai la soirée à Place D’Youville. Depuis ma rencontre avec elle de 2010, je suis sous le charme… […]

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