Apprentissage et jeux vidéo

Rencontré sur le carnet RIMA et chez Sarah, ce texte qui porte un sous-titre plutôt critique : »Games, not school, are teaching kids to think« . L’idée est la suivante:
« …schools are skilling-and-drilling their way « back to basics, » moving toward mechanical instruction methods that rely on line-by-line scripting for teachers and endless multiple-choice testing. Consequently, kids aren’t learning how to think anymore – they’re learning how to memorize. »
Faire « apprendre par coeur » est de moins en moins une fin en soi dans nos écoles, heureusement. Se servir de la mémoire comme outil d’apprentissage est néanmoins « un incontournable » et il ne faudrait déduire que le plus grand recours aux nouvelles technologies exempte les jeunes de devoir se souvenir ! De l’autre côté, il est évident que les jeux vidéo n’ont pas bonne réputation en matière de contenu éducatif. Il faudra réviser nos positions tel que cet article de la revue Wired le rapporte et tel que cet autre article (rapporté par Clément à même le carnet RIMA) le démontre ! Je repense à un billet précédent à propos du projet Games-to-teach du MIT et certaines raisons expliquant le succès de la formule de ces jeux me reviennent… C’est encore plus clair dans l’article:
« Character role play — players assume the role of a well-defined character within the narrative.
Task-oriented — player must find some thing or things to proceed or improve chances for survival.
Goal-oriented — there is an ultimate goal and reward.
Advancement — players must evolve in their knowledge and skills.
Story Expansion — the story is « set » but players can improvise to some extent and « change » history.
 »
Ces caractéristiques me font faire des liens avec les tâches éducatives qu’on tentent maintenant d’offrir aux élèves à l’école pour former par compétence. On souhaite que ces activités répondent à un besoin, qu’elles soient reliées à un problème à résoudre et qu’elle soient suffisamment complexes pour être stimulantes. Aussi, on voudrait que le processus avec lequel la tâche soit accomplie deviennent très explicite un peu à la manière de ce que François Lasnier décrivait en parlant des connaissances procédurales :
« – Faire prendre conscience des actions de la procédure (composantes d’une compétence).
– Faire nommer ou écrire ou schématiser la procédure par l’élève.
– Se référer régulièrement à la procédure.
– Faire réaliser des tâches qui nécessitent l’activation de toutes les actions de la procédure.
– Amener l’élève à devenir autonome dans l’application de la procédure; parfois même, l’amener à être créatif !  »
Enfin les tâches doivent conduire à un produit, un résultat concret qui devient la réponse au besoin ou la solution au problème de départ… Les similitudes avec les jeux vidéo me frappent ! À suivre…
NDMTDG En date du 28 avril, voir ce complément d’information avec ce texte (format .pdf) tiré de celui-ci, suggéré par Clément.

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